La paranoïa de la grippe A gagne du terrain en Algérie. Une simple toux ou autre fatigue plonge la victime et son entourage dans l'affolement et l'inquiétude. La paranoïa de la grippe A gagne du terrain en Algérie. Une simple toux ou autre fatigue plonge la victime et son entourage dans l'affolement et l'inquiétude. Les infrastructures sanitaires sont prises d'assaut depuis quelques jours, notamment depuis la succession des cas mortels sur le territoire national. Contrairement aux mois précédents, les citoyens se précipitent vers les hôpitaux de référence pour consulter. Souffrante d'une forte grippe et craignant pour son état de santé et celui de sa famille, une jeune femme de 30 ans s'est immédiatement dirigée, jeudi dernier, vers l'hôpital d'El Kettar, spécialisé dans les traitements des maladies infectieuses et transmissibles, pour infirmer ou confirmer une éventuelle contamination au virus A/H1N1. Une fois sur les lieux, cette dernière s'est vue refuser une consultation médicale et autres analyses sanguines par défaut de disponibilité de médecins. Dépassés par l'ampleur de l'affluence, les responsables de cet hôpital ont carrément orienté les nombreux malades vers des médecins généralistes installés à leur propre compte. "Je pensais bien faire en me dirigeant vers cet hôpital suite a la dégradation mon état de santé, et contre toute attente, on me refoule en me demandant d'aller consulter chez un médecin généraliste", s'est indigné, M. Fathia, rencontrée hier aux urgences de l'hôpital Mohamed-Debaghine (ex-Maillot) de Bab El-Oued. «Je ne comprends pas comment on peut laisser repartir des personnes présentant des symptômes grippaux sans la moindre consultation alors que la pandémie bat son plein», s'interroge-t-elle. Pis encore, cette dernière nous a confirmé qu'elle n'était pas la seule à avoir été obligée de quitter l'établissement sanitaire sans consultation, en dépit de sérieux symptômes grippaux. "Ceci explique les raisons de l'expansion très rapide du virus", a-t-elle déploré. Une question s'impose d'elle-même : El Kettar, est-il dépassé par l'ampleur des événements ? Visiblement oui. Orienter d'éventuels porteurs de virus vers des cabinets médicaux pour consulter démontre, encore une fois, que cet hôpital de référence basé à Alger est totalement dépassé par la propagation du virus A/H1N1. Pire encore, il est utile de rappeler que nous avons relevé dans une précédente éditions, que des cas de contamination par la grippe porcine ont été invités à repartir chez eux, tout en leur prescrivant le traitement à suivre en "solo", et une mise en quarantaine à domicile. Des démarches osées mais inquiétantes. Hier dans la matinée, nous avons effectué une virée à El-Kettar pour en savoir plus. Etant donné que la presse n'est pas la bienvenue dans cet établissement, aucune information ne nous a été délivrée. Néanmoins, un responsable administrateur de garde nous a affirmé que l'affluence est considérable ces derniers jours. "On reçoit des centaines de malades chaque jour. Le moindre symptôme grippal, naguère anodin, contraint ces gens à venir s'assurer sur leur état de santé", nous a-t-il dit. Interrogé sur le refoulement des malades vers d'autres centres hospitaliers, ce dernier a affirmé qu'il est impossible d'ausculter tout le monde. "La consultation se détermine suite à un petit interrogatoire. Ce dernier consiste à démontrer si la personne a été exposée ou non au virus", nous a-t-il expliqué. Cependant, il est utile de rappeler les recommandations sanitaires et les règles d'hygiène relatives au lavage régulier et fréquent des mains, l'utilisation nécessaire des mouchoirs jetables pour se moucher, éternuer ou tousser. Il est recommandé d'éviter de rendre visite à des personnes présentant des symptômes grippaux. Il vaut mieux prévenir que guérir. Les infrastructures sanitaires sont prises d'assaut depuis quelques jours, notamment depuis la succession des cas mortels sur le territoire national. Contrairement aux mois précédents, les citoyens se précipitent vers les hôpitaux de référence pour consulter. Souffrante d'une forte grippe et craignant pour son état de santé et celui de sa famille, une jeune femme de 30 ans s'est immédiatement dirigée, jeudi dernier, vers l'hôpital d'El Kettar, spécialisé dans les traitements des maladies infectieuses et transmissibles, pour infirmer ou confirmer une éventuelle contamination au virus A/H1N1. Une fois sur les lieux, cette dernière s'est vue refuser une consultation médicale et autres analyses sanguines par défaut de disponibilité de médecins. Dépassés par l'ampleur de l'affluence, les responsables de cet hôpital ont carrément orienté les nombreux malades vers des médecins généralistes installés à leur propre compte. "Je pensais bien faire en me dirigeant vers cet hôpital suite a la dégradation mon état de santé, et contre toute attente, on me refoule en me demandant d'aller consulter chez un médecin généraliste", s'est indigné, M. Fathia, rencontrée hier aux urgences de l'hôpital Mohamed-Debaghine (ex-Maillot) de Bab El-Oued. «Je ne comprends pas comment on peut laisser repartir des personnes présentant des symptômes grippaux sans la moindre consultation alors que la pandémie bat son plein», s'interroge-t-elle. Pis encore, cette dernière nous a confirmé qu'elle n'était pas la seule à avoir été obligée de quitter l'établissement sanitaire sans consultation, en dépit de sérieux symptômes grippaux. "Ceci explique les raisons de l'expansion très rapide du virus", a-t-elle déploré. Une question s'impose d'elle-même : El Kettar, est-il dépassé par l'ampleur des événements ? Visiblement oui. Orienter d'éventuels porteurs de virus vers des cabinets médicaux pour consulter démontre, encore une fois, que cet hôpital de référence basé à Alger est totalement dépassé par la propagation du virus A/H1N1. Pire encore, il est utile de rappeler que nous avons relevé dans une précédente éditions, que des cas de contamination par la grippe porcine ont été invités à repartir chez eux, tout en leur prescrivant le traitement à suivre en "solo", et une mise en quarantaine à domicile. Des démarches osées mais inquiétantes. Hier dans la matinée, nous avons effectué une virée à El-Kettar pour en savoir plus. Etant donné que la presse n'est pas la bienvenue dans cet établissement, aucune information ne nous a été délivrée. Néanmoins, un responsable administrateur de garde nous a affirmé que l'affluence est considérable ces derniers jours. "On reçoit des centaines de malades chaque jour. Le moindre symptôme grippal, naguère anodin, contraint ces gens à venir s'assurer sur leur état de santé", nous a-t-il dit. Interrogé sur le refoulement des malades vers d'autres centres hospitaliers, ce dernier a affirmé qu'il est impossible d'ausculter tout le monde. "La consultation se détermine suite à un petit interrogatoire. Ce dernier consiste à démontrer si la personne a été exposée ou non au virus", nous a-t-il expliqué. Cependant, il est utile de rappeler les recommandations sanitaires et les règles d'hygiène relatives au lavage régulier et fréquent des mains, l'utilisation nécessaire des mouchoirs jetables pour se moucher, éternuer ou tousser. Il est recommandé d'éviter de rendre visite à des personnes présentant des symptômes grippaux. Il vaut mieux prévenir que guérir.