Voici le cas d'un citoyen algérien devenu non voyant dans l'affaire de l'hopital de Beni Messous Alger ou il y eut ‘usage en Ophtalmologie, d'un traitement (Avastin) au stade expérimental au Canada, et « arrivé en Algérie -Comment, par qui et pourquoi ?-, prévus pour le traitement du cancer du colon, un médicament à l'origine du calvaire de Monsieur Kasdi Yazid et de biens autres, ayant servi de « cobayes ». L'appréciation est laissé aux soins des pesonnes qui ont du respect pour la personne humaine. Nourredine BELMOUHOUB Membre fondateur du Comité SOS Erreurs Médicales ======================================================= Monsieur Yazid KASDI 34 Rue Moussa HAMADACHE Hussein Dey-Alger Tél : 0771.82.44.68 Objet : Requête. Réf : Assuré 60.2108.0004.54 Monsieur, J'ai l'honneur de m'adresser à Votre probité morale et intellectuelle, à Votre droiture professionnelle et à Vos sentiments humains, pour Vous faire part d'un désagrément découlant du mépris et de la Hogra dont je suis victime, combien même je suis un non voyant suite à une erreur médicale. Pris en charge par les Services de la CNAS depuis Octobre 2002, je suis traité par la clinique Ibtissama sise à Dely Ibrahim Sce d'hémodialyse, et bien que conventionnée pour assurer trois (03) séances nécessaires exigées par la maladie pourquoi je suis pris en charge et auxquelles j'ai droit, ce qui regrettablement n'est souvent pas respecté, simplement pour avoir osé faire la remarque que ma prise en charge en médicament PO n'était pas conforme et ne répondait pas à la norme médicale exigée par le fait que je suis reconnu et effectivement un grand malade anémique, ce qui est prouvé et reconnu par le Dr Bedja. La raison de ce dérèglement est le fait que souvent je suis pris en charge et traité par des médecins « transitaires », qui prescrivent des médicaments autres que ceux exigés par la maladie. Au cours du mois de Mai 2009 ce qui m'est arrivé est invraisemblable, toutefois vrai, je Vous laisse le soin de juger les faits. En fin de dialyse, après prise de tension par un Technicien de Santé, ma tension était 16-8, subitement je fus pris de vertige suivi d'un vomissement. Après m'être restabilisé par la prise d'un aliment salé (olives). J'ai espéré être visité par le Médecin de service, alors que je suis non voyant, diabétique, souffrant d'une insuffisance rénale, cardiaque et hyper-tendu, ceci n'empêcha pas le Docteur Boulahia de s'absenter, il a préféré aller voir un match de foot ball !!! (peu être par nationalisme dira-t-il) Par ailleurs, sujet à un écoulement de sang en fin de dialyse, pour solution et remède, le Docteur Idri ne trouva pas mieux que de me commander de cesser la prise d'un médicament, bien que celui-ci m'est prescrit par un Professeur de cardiologie, et dont la prise est vitale. Incompréhensiblement, bien que la CNAS conventionne la dite clinique, je me trouve dans l'obligation de me procurer dans les hôpitaux le sang exigé pour le traitement de ma maladie, alors que de notoriété, il appartient à la clinique d'assumer ses responsabilités vis-à-vis du malade que je suis, (ce pourquoi elle est rétribuée). Le 07 Aout 2010, comble de l'inhumanisme, à la place d'une séance de quatre (04) heures, selon la norme médicale, j'ai eu droit exactement à Une heure et cinquante sept minutes (1h 57 mn), alors que la CNAS conventionne 04 heures ? Lors d'un entretien avec le Dr Kharroub, j'ai lui ai demandé de me prescrire un médicament anti anémique en raison de l'état faible dont lequel je me sentais, Cette praticienne a purement et simplement, bien qu'elle ne pouvait ignorer que ma demande était sanitairement légitime, une nécessité prouvée par deux (02) laboratoires spécialisés différents. Pour avoir émis des réclamations, profitant de ma situation de non voyant, le Dr Kharroub ne trouva pas mieux que de ranger mon dossier médical dans mon Cabas (sac de voyage), ce dont je ne pouvais remarquer compte tenu de mon handicap visuel, n'était-ce l'ambulancier qui l'a découvert. Ce geste est assimilable à une forme d'expulsion non signifiée, mais une expulsion tout de même de la part d'un praticien, formé grâce et par nos contributions de citoyens, avant de prêter le serment d'Hippocrate, au mépris de l'Ethique et de la Déontologie d'une si noble profession dont le cachet honorable, est d'abord humanitaire., et dont la mission consiste à lutter contre la mort, pour la vie. Au demeurant ce qui est regrettable, est que les passages du Médecin Chef le Dr Bedja se déroule comme suit : absente les séances du samedi, celles des lundis et des mercredis, ils se résument par un passage éclair. Le paria vécu ne s'arrête pas à la sortie de cette clinique puisque le comportement de certains ambulanciers, se permettent d'agresser les malades qu'ils transportent (pécuniairement parlant). Personnellement j'ai du supporter à mon corps défendant des propos roturiers (un grave outrage), de l'un d'entre eux, le nommé Merzougui Djamel, alors employé par Afric-Assistance, ce pourquoi il fut licencié, puis recruté pour exercer la même profession par un autre employeur, auprès de la même clinique. Toujours dans ce même domaine, en ce qui concerne le transporteur Express Ambulance, ayant réclamé pour m'avoir transporté dans un véhicule non conforme aux normes exigées (véhicule banalisé), il a refusé de me transporter, au mépris de la raison et par défi à la loi par un écrit. Voila Monsieur le Ministre, le calvaire qui nous est imposé, alors que les pouvoirs publics, ne négligent aucun effort pour apaiser nos souffrances et notre douleur, j'ose espérer que ma présente requête, ou rien n'est exhaustif soit considérée en plus d'un appel de détresse, de contribution pour que le service public que constitue cette clinique, soit réellement à la hauteur de la mission médico-humanitaire, pour laquelle elle est grassement rétribuée. Veuillez agréer l'expression de ma considération. Alger le 28 Septembre 2010 Copies à : - Monsieur le Ministre de la Santé. - Monsieur le Ministre des Affaires Sociales. - Monsieur le Directeur de la CNAS d'Alger. - A Monsieur le Chef du Service du Contentieux de la CNAS d'Alger. Le Requérant