28 juillet 2012 Avant même le coup d'envoi de la 30e édition des Jeux olympiques de Londres qui ont débuté, hier soir, le sport algérien a été secoué, une nouvelle fois, par un scandale, dont serait l'auteur trois boxeurs algériens, engagés dans ces JO. Ces derniers auraient commis l'impair de voler dans l'enceinte même du village olympique trois vélos appartenant à l'équipe cycliste suédoise, qui devait s'engager ce matin dans la compétition de cyclisme, tout en commettant l'imprudence de les cacher dans leur propre chambre. Le chef de la délégation algérienne aurait même été saisi à cet effet. On ne sait pas ce qui a poussé les trois athlètes incriminés à agir ainsi dans la plus grande manifestation mondiale, mais il est sûr que ce geste ne sera pas sans conséquence aussi bien sur les athlètes, eux même, que sur l'image ternie de l'Algérie par ce nouveau scandale, dont on se serait passé volontiers. Beaucoup avaient cru que l'épisode, qui avait secoué l'équipe féminine de volley-ball avait donné à réfléchir. Pour rappel deux athlètes de cette équipe devant faire partie du voyage londonien avaient été attrapées la main dans le sac dans un magasin de Décathlon, alors que la sélection algérienne se trouvait en préparation à Lisieux, Calvados, dans le nord de la France. Les deux joueurs avaient dérobé des vêtements et accessoires représentant la somme de 170 euros. Arrêtées par le personnel du magasin, elles ont fini par restituer tous les articles avant d'être conduites au poste de police. Dans sa première réaction, le président de la Fédération algérienne de volley-ball, Mustapha Lemmouchi avait démenti l'information accusant le journal français, Ouest-France, qui avait donné l'infirmation de vouloir déstabiliser l'équipe la veille de son départ à Londres. Finalement il a dû s'incliner devant les faits en excluant les deux joueuses de l'équipe nationale, la privant du déplacement londonien. Bien avant cette affaire, il y a eu le cas de dopage des deux athlètes algériens Larbi Bouraâda et Zahra Bouras, en athlétisme. Les deux sportifs qui étaient considérés comme les espoirs algériens aux JO ont été contrôlés positifs à la Stanozolol, un anabolisant stéroïde, lors de deux meetings qui ont lieu respectivement en Allemagne et en France. Les deux athlètes ont été suspendus de suite par la Fédération algérienne d'athlétisme à titre conservatoire en attendant l'examen de l'échantillon B. Le football n'a pas été épargné par le dopage, puisque lors d'une réunion du bureau fédéral de la Fédération algérienne de football, celui-ci avait relevé deux cas de dopage, alors qu'un troisième joueur avait refusé de se soumettre au test anti-dopage. Toutefois, le bureau fédéral s'était abstenu de révéler les noms des incriminés en question. Ce n'est qu'un mois plus tard que la commission de discipline de la Ligue de football professionnel a prononcé une suspension de six moins à l'encontre du jeune gardien du MC Alger, Farid Bouzid et le milieu de terrain de l'AS Khroub, Mehdi Boudar, occultant le joueur qui avait refusé à se subir le test anti-dopage. Tous ces scandales interpellent les responsables du sport algérien à réagir face à se phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur, discréditant tout le pays. Il n'est pas du tout normal que des athlètes représentant l'Algérie se voient interpellés pour un vol à l'étalage, ou que des sportifs de niveau mondial se retrouvent au centre des scandales de dopage, à l'insu des fédérations qui ont la responsabilité financière et moral envers leurs athlètes. Khaled M.