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Qui veut être président à la place du président ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 23 - 05 - 2013

Je note comme probablement tout le monde, que la guerre pour être président à la place du président est déjà lancée .... et ceci depuis les premières « révélations » faites par le DRS (police politique en Algérie), des affaires de corruption qui touchent exclusivement le « clan du président ».
Certains connaisseurs du fonctionnement opaque du régime, avaient tout de suite compris que le but de ces « enquêtes » était simplement de barrer la route au clan de Bouteflika et ainsi arrêter là les privilèges tirés de la situation qui dure depuis 1999 (année de prise de pouvoir par Bouteflika et sa clique, mis en place par les chefs militaro-mafieux, faut-il le rappeler).
Je note aussi, que cette guerre de succession est strictement limitée aux clans du régime, une guerre que tous les algériens connaissent car récurrentes pour chaque élection présidentielle.
Certains considèrent que cette gueguerre interne au régime est normale, alors qu'en réalité cette situation ne fait que montrer au monde et aux algériens les limites de la « démocratie » algérienne. Une fausse démocratie qui éloigne strictement les citoyens et le peuple concernant toute représentation politique légitime au sein des institutions de l'Etat.
Cet Etat n'appartient pas aux algériens dans leur totalité, mais appartient seulement à une caste et à des clans qui se disputent la prise du « koursi » et des privilèges qui vont avec ...
Certains de nos concitoyens (en majorité issus d'une élite qui souvent ne représente pas grand chose au sein de la société), s'inscrivent néanmoins dans ces batailles internes au régime, croyant naivement (pour certains d'entre eux) que l'opposition au régime se faisait ainsi, en soutenant un clan contre un autre.
Et il est bien évidemment faux de considérer ces luttes internes comme une lutte entre opposition et tenants du pouvoir. Ceci est une simple illusion largement entretenue par les médias algériens, médias loin d'être autonomes des centres de décisions du système en place, comme tout le monde le sait.
Alors, chers compatriotes et concitoyens, l'opposition réelle au régime ne se fait pas en s'inscrivant dans le stricte schéma de la guerre des clans. L'opposition réelle doit impérativement s'inscrire en dehors de tout agenda mis en place par les clans mafieux en guerre pour la prise du butin « Algérie ».
Et ne pas prendre en compte cet état de fait , c'est tout simplement se rendre coupable de complicité (et plus si affinités) dans le cours désastreux que prennent les événements.
Mais combien d'acteurs politiques y'a t-il, et qui sont capables d'agir et d'exister en dehors de ce schéma mortel des clans mafieux en guerre ?
Samir Hchicha
21 05 2013


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