By admin On 30 juil, 2013 At 05:14 On apprend par le biais du journal « Reporters.dz »1 que « la nabab du CRASC », Mme Noria REMAOUN vient d'être limogée de la direction de ce centre après un quart de siècle de règne sans partage. En effet, cette directrice originaire de Nedroma proche de certains cercles de l'armée a dirigé le CRASC pendant vingt cinq ans et a pratiqué le népotisme à outrance. Flanquée de son mari, M. Hassane REMAOUNE comme responsable du conseil scientifique, Mme REMAOUNE s'est entouré des cousins, neveux, beaux frères et belles sœurs et amis de la famille et autres béni-oui-oui. Pire, même les fournisseurs du CRASC font partie de sa famille. Mis à part quelques universitaires de qualité qui exercent dans cette institution, tous les autres n'ont de chercheurs que le nom. Tout au long de son pouvoir, non seulement elle marginalisait les autres enseignants mais elle les poursuivait et persécutait avec abus en justice à l'image de SEBAA, LAKJAA et GUERID qui sont actuellement sous instruction judiciaire. Quant aux employés de l'administration, elle les congédiait comme des malpropres et se conduisait avec eux comme une féodale à l'image de son grand-père BENGABRIT un agent du colonialisme qui a construit la mosquée de Paris dans les années 20. Mais le plus grand mal a été fait à la recherche en elle même car elle servait au pouvoir et aux différents gouvernements qui se sont succédé des études préfabriquées les caressant dans le sens du poil donnant une image idéelle de l'Algérie quitte à verser dans le mensonge et la manipulation. Son remplaçant ne serait que le professeur Nadir MAROUF grand mandarin de la sociologie en Algérie. Il semble que la communauté universitaire est satisfaite de ce choix car ce sociologue est connu pour sa rigueur et sa compétence scientifique. Dans les années 60 et 70, il a formé toute une kyrielle de chercheurs qui sont devenus à leur tour de petits patrons dans leur domaine. De plus N. MAROUF est aussi un artiste de musique andalouse, il a organisé cela fait quelques années un spectacle au théâtre d'Oran. En ce moment et se sachant dégommée, elle manœuvre comme une louve pour garder une place de chercheur dans le même centre. C'est pour dire que ces gens là ne lâchent rien et s'accrochent comme une sangsue aux privilèges jusqu'à leur dernier souffle sans aucune dignité. La cerise sur le gâteau serait que l'IGF se penche sur sa gestion financière qui, surement présenterait d'énormes infractions pénales car se serait trop beau de se faire éjecter du navire sans pouvoir en rendre compte. 1Lire l'article de Salah ZIAD sur le même sujet dans : http://reporters.dz/