�La pr�vention et le d�pistage syst�matique pour r�duire le taux de mortalit�. C�est le th�me d�une journ�e d��tude organis�e par l�EPH El-Tarf, sous la houlette de M. Kecita Nadjib, qui a eu lieu � l�h�tel Le Moulin, situ� dans la commune d�El-Kala. D��minents professeurs et m�decins venus d�une dizaine de wilayas de l�est du pays ont particip� � cette rencontre. Dans son allocution d�ouverture, le DSP, le Dr Friha Abdelghani, a indiqu� que �l�objectif est d�exposer la m�thodologie de la mise en place d�autres programmes de d�pistage, devant les chiffres alarmants des n�oplasies�, ajoutant pour mieux �tayer ses dires qu��il s�agit d�actions visant � r�duire le taux de mortalit� par le cancer et d�agir sur l��conomie de sant� relative, car la prise en charge est co�teuse et constitue un fardeau pour la sant� publique�. L�orateur a signal� dans le m�me sens que �le programme national anti-canc�reux a b�n�fici� d�un financement cons�quent et sp�cifique : 20,5 milliards de DA pour le m�dicament, 30 milliards de DA pour les �quipements et 400 millions de DA pour la formation. �L�Etat a mis les moyens mat�riels et humains pour r�aliser un sursaut dans la lutte contre le cancer. Le projet d�ouverture d�un centre anticancer (CAC) par wilaya ou du moins une unit� d'oncologie reste en luim�me une initiative de taille�, a-t-il indiqu�. Pour le DSP, �il est absolument n�cessaire d'engager une v�ritable r�flexion autour du th�me, tout en participant � la mise en place et la validation d�actions de formation continue des m�decins et des param�dicaux, de d�velopper la coop�ration internationale en relation avec les autres institutions concern�es par ce probl�me, de mettre en �uvre, de financer et de coordonner des actions de recherche en liaison avec les organismes de recherche et les associations caritatives concern�es, d��laborer un guide pratique qui sera le fruit d�une concertation �largie entre les diff�rents experts et, enfin, de se doter d�un consensus th�rapeutique unifi� pour la prise en charge et le traitement du cancer�. Trois communications ont �t� pr�sent�es durant cette journ�e. Il s�agit du d�pistage du cancer du col ut�rin, de celui du cancer du sein et du d�pistage du cancer de la prostate. En marge des travaux, le professeur Kheira Bendissari, chef du service anapath de l�h�pital de B�ni Messous, dira, que le cancer du col de l�ut�rus vient au deuxi�me rang chez les femmes. C�est un cancer qui reste grave, 50% de survie durant les premi�res cinq ann�es, malgr� le d�pistage pour pr�venir ce cancer. Pour diagnostiquer les l�sions, il faut faire un frottis vaginal. C�est une pr�vention secondaire, dont le d�pistage est institu� depuis 10 ans. Le cancer du col de l�ut�rus est caus� par un virus d�nomm� Papillona virus humain (HPV). Il y a aussi la pr�vention primaire par un vaccin qui existe depuis 5 ans. �En ce sens, nous avons cr�� un groupe de travail pour transmettre aux responsables de la sant� les modalit�s de vaccination. Aux USA, la fille est vaccin�e � l��ge de 9 ans, nous recommandons pour l�Alg�rie l��ge de 13 ans. Ce vaccin est efficace � 90%. Il est urgent de l�introduire dans le pays, car le virus se propage facilement par les rapports sexuels. Aussi, est-il urgent et primordial de faire des frottis syst�matiques � partir de 25 ans pour toutes les femmes�, a indiqu� avec entrain notre interlocutrice.