Selon M. Zerroug, charg� de la cellule de communication au niveau de la direction de la Protection civile d'Oum-El- Bouaghi, les services de la Protection civile ont enregistr� � fin juillet 2010 166 accidents, ayant caus� des blessures � 317 personnes et entra�n� 23 d�c�s. Malgr� les dispositifs de s�curit� et les diff�rentes campagnes men�es par les services de s�curit� en �troite collaboration avec la Protection civile, les routes continuent � faire des victimes. Ainsi, souvent les causes reviennent � l'inobservation du code de la route par les usagers. Toujours selon M. Zerroug, le bilan du premier semestre 2009 � travers les diff�rents axes de la wilaya s'est �lev� � 135 accidents avec 229 bless�s et 13 pertes humaines. Pour la m�me p�riode en 2010, les services de la Protection civile ont enregistr� 132 accidents, 227 bless�s et 13 d�c�s. Cet �t�, les incendies ont touch� certaines r�gions de la wilaya, le bilan du premier semestre est assez inqui�tant. Selon le charg� de communication, la Protection civile a enregistr� 5 interventions, o� le feu a d�truit 6 330 arbrisseaux de glands, plusieurs arbres de pins d'Alep, et 3,5 ha de broussailles. Sur un autre plan, la Protection civile a intervenu sur 14 incendies domestiques ayant d�truit un millier de bottes de foin, 7 ha d'orge, 1 ha de bl� et 5 ha de champs. Au niveau des centres urbains et des activit�s industrielles, les agents de la Protection civile ont pu ma�triser 12 incendies et 59 autres interventions. Moussa Chtatha L�installation d�une baraque devant le square public exacerbe la col�re des Be�dis Les habitants de la cit� des Haractas sont indign�s par l'installation d'une baraque qui fait office devant l'entr�e principale du square public, seul lieu qui a �chapp� au squat. Les citoyens, qui n'ont trouv� que notre journal pour exprimer leur col�re, se demandent qui a pu prendre une telle d�cision qu'ils jugent insens�e. En effet, la baraque, qui servira de point de service pour l'op�rateur de t�l�phonie �rig�e en plein c�ur de la ville et de couleur noir�tre a d�figur� le visage du square, seul lieu d'oxyg�nation pour les riverains qui d�ambulent en fin de journ�e, parfois avec leurs petits enfants pour fuir la canicule torride qui s�vit en ces temps. Les citoyens, dans une lettre qu'ils comptent adresser au premier responsable de la wilaya, demandent tout simplement la d�molition de cette baraque qui agresse la vue de ce lieu mill�naire. Dans la lettre, il est pr�cis� que cet op�rateur qui n'est pas d'utilit� publique peut bien louer d'autres locaux pour exercer son commerce. Les signataires rappellent au Soir d�Alg�rie que tous les boulevards et chauss�es de la ville sont squatt�s et si cette esplanade venait � �tre occup�e, il ne restera plus rien de cette ville, autrefois havre de toute la r�gion.