Alphonse Bilé est venu s'ajouter à la liste des personnalités ayant manifesté leur optimisme quant à la saison inaugurale de la Basketball Africa League (BAL), dont le début a été repoussé à cause de la pandémie de Covid-19. Dans un entretien accordé récemment au BAL Hang Time, le directeur exécutif de Fiba Afrique se dit convaincu que cette compétition transformera le paysage du basket africain, et ce, même si la date de son lancement doit encore être confirmée. Pour Bilé, pas question de faire marche arrière. Cette affirmation fait suite à la déclaration d'Anibal Manave, président de Fiba Afrique et président du Comité de la BAL, qui invitait les parties prenantes du basket africain à rester positives concernant le lancement, cette année, de la BAL. Celle-ci est le fruit d'un partenariat entre la Fiba et la NBA. Son objectif est de stimuler la pratique du basket en Afrique, et ce, à tous les niveaux. «Pour être honnête, c'est un sacré défi. Nous sommes là pour démontrer notre talent, nos capacités. Mais nous ne voulons pas décevoir», souligne l'Ivoirien, ancien joueur international et coach. Six clubs représentant six pays africains ont obtenu leur place dans cette compétition très attendue à l'issue de play-offs disputés plus tôt cette année. Trente-deux clubs des quatre coins de l'Afrique ont, en effet, participé durant trois mois à une phase qualificative pour rejoindre les six déjà automatiquement qualifiés afin de venir compléter le tableau à 12 clubs de la BAL. Des représentants du Cameroun (FAP), du Mali (AS Police), de Madagascar (GNBC), du Rwanda (Patriots), du Mozambique (Ferroviario de Maputo) et d'Algérie (GS Pétroliers) ont ainsi rejoint les formations issues des nations suivantes : Nigeria (Rivers Hoopers), Angola (Petro de Luanda), Sénégal (AS Douanes), Egypte (Zamalek), Maroc (AS Salé) et Tunisie (Monastir). «J'y crois vraiment, car la NBA a choisi de s'impliquer. Je pense que le basket africain prendra son envol, commente Bilé. L'Afrique regorge de talents. Ce dont nous avons besoin, ce sont des infrastructures, des forces humaines et des ressources. Si nous, nous professionnalisons, les clubs deviendront des structures plus fiables et indépendantes, de sorte que le basket pourra se développer plus vite dans chaque pays, même si ce dernier ne compte qu'un seul représentant en BAL. Concrètement, dans quelques années, je vois la BAL être la compétition la plus relevée d'Afrique, tous sports confondus.» La BAL, pour rappel, remplace la Basket-ball League de Fiba Afrique, qui avait été organisée en mai 2019. Bilé se veut optimiste quant au potentiel de la BAL et il explique pourquoi elle profitera non seulement aux clubs, mais aussi aux fédérations locales et aux joueurs. Ah. A.