Le gouvernement n�est visiblement pas rest� insensible au conflit n� autour du projet de construction d�une nouvelle mosqu�e � Aghribs et qui oppose les membres d�une association religieuse � l�ensemble de la communaut� villageoise. A�t M�barek S.- Tizi-Ouzou (Le Soir) - C�est ce qu�on peut d�duire d�une d�claration du comit� de village remise � notre r�daction et qui fait �tat du d�placement d�un �missaire du minist�re des Affaires religieuses qui a rencontr� les membres dudit comit� dans l�enceinte de l�ancienne mosqu�e, qui a fait r�cemment l�objet d�une r�novation � l�initiative de la collectivit� villageoise. Ne d�voilant rien de la teneur de l�entrevue avec le repr�sentant de Bouabdallah Ghoulamallah, qui leur a fait part du d�sir de ce dernier de les rencontrer, et tout en revenant sur la gen�se du conflit et sur ce qu�il qualifie �d�offensive fondamentaliste � sur la population de leur village, victime, selon eux, d�un �lynchage m�diatique ponctu� par des appels au meurtre de la part d�une presse tendancieuse dont les pages restent ferm�es � nos mises au point�, les membres du comit� de village disent attendre du ministre des Affaires religieuses �au fait des tenants et des aboutissants de cette affaire�, qu�il intervienne publiquement pour r�tablir la v�rit�. Ceci �d�autant qu�� cette campagne est associ� un ancien ministre d�Etat et responsable d�un parti politique si�geant au gouvernement�, clament les repr�sentants des villageois. Le retard mis par la justice � traiter les actes d�lictueux qui, ont-ils pr�cis�, ont fait l�objet de plusieurs d�p�ts de plainte, leur donne raison de douter et de s�interroger sur �le r�le et les objectifs de l�administration ou de certains de ses responsables dans cette affaire�. Pour les membres du comit� de village, une rencontre avec le ministre en charge des affaires religieuses doit �tre pr�c�d�e par une prise de position pr�cise et publique de son d�partement minist�riel. Une telle intervention est d�autant plus imp�rative et attendue que �de nombreux villages nous ont contact�s pour nous t�moigner leur solidarit� et nous informer qu�ils sont en train de vivre la m�me situation que celle que nous avons subie�, lit-on dans le m�me document.