La situation socioprofessionnelle des imams et des agents religieux est au centre des préoccupations du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Le premier responsable du secteur, qui s'exprimait, avant-hier jeudi, au Conseil de la Nation dans le cadre d'une plénière dédiée à des questions orales, a, en effet, évoqué un travail en cours pour améliorer les conditions socioprofessionnelles des imams. Ce travail consiste, selon Youcef Belmehdi, en la «révision du montant des primes et des promotions». Ceci, non sans avouer «l'injustice» dont souffrent les personnels des affaires religieuses pour cause, selon lui, de la «gestion administrative héritée des années précédentes». Une corporation dont le rôle, a encore ajouté le ministre, n'est plus à prouver au vu de son «importance au service des mosquées, et veille à l'encadrement de la vie spirituelle des Algériens et à la préservation de leur référent religieux et la sécurité nationale». Et de rappeler que l'Algérie compte actuellement 13 instituts, relevant l'importance que revêtent ces établissements, qui agissent comme garants d'une formation religieuse fondée sur le référent religieux national, et servent de soupape de sécurité contre toute forme de radicalisme et d'extrémisme. Une carte qui sera renforcée l'année prochaine par la réception d'un nouvel institut de formation des corps spécialisés dans les affaires religieuses dans la région d'Aïn-Madhi, dans la wilaya de Laghouat. Une structure qui accueillera près de 100 étudiants des pays africains, notamment du Sahel, en sus des étudiants algériens. M. K.