C�est dans le cadre agr�able du Casif de Sidi-Fredj que s�est d�roul�e, lundi en d�but de soir�e, la conf�rence de presse de Mansourou Aremou, l�actuel pr�sident de la Conf�d�ration africaine de handball (CAHB), portant sur le but de sa visite de travail � Alger et la teneur de chacune de ses rencontres avec des personnalit�s alg�riennes du monde du sport. Entour� de M. A�t Mouloud et Labane Habib, respectivement pr�sident et secr�taire g�n�ral de la F�d�ration alg�rienne de handball (FAHB), l�h�te de l�Alg�rie a bross� un tableau exhaustif de la pratique handballistique en Afrique, agr�mentant ses multiples interventions par des aspects biens pr�cis. Le temps que les deux responsables de l�instance f�d�rale alg�rienne aient intervenu, M. Aremou a pris la parole pour exprimer toute sa satisfaction de se retrouver dans �son deuxi�me pays�. Il encha�ne sur les tenants et les aboutissants de son s�jour � Alger qui ont trait � sa politique de travail de proximit� avec les responsables des instances handballistiques continentales. �Cette vision, affirme-til, nous permettra d�avoir une id�e pr�cise et continuelle de la r�alit� handballistique dans chaque pays africain.� Il a fait part du contenu de ses rencontres avec Hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, qui l�a ��pat� par son souci d�aider la petite balle alg�rienne � se d�velopper. Dans le m�me ordre d�id�es, il a �voqu�, les entrevues que lui accorderont Hanifi et Djouad, respectivement pr�sident du COA et du GSP. Il a �galement abord� son plan d�actions qui vise, selon lui, � aller dans le sens de la cr�ation effective d�un cadre incitatif pour la discipline. En relation avec cette projection, il souligne la n�cessit� pour les instances handballistique africaine d�activer selon des textes r�glementaires en ad�quation avec ceux de la F�d�ration internationale de handball IHF). Cependant, il avouera que la r�alit� dans certains pays ne permet pas certaines avanc�es souhait�es par la CAHB. Avant d�aborder la suite de son �pilogue analytique, il r�it�rera ses sinc�res f�licitations et sa gratitude � l�Alg�rie pour le r�le jou� lors du championnat d�Afrique des nations de janvier 2010. Renouant avec son analyse tr�s critique et sans �langue de bois� de la pratique handballistique en Afrique, il estime que les pays africains sont class�s en trois groupes. Ainsi, le premier est celui des �quipes toujours aux premi�res loges et le troisi�me est form� de nations n�ayant aucune tradition handballistique alors que le deuxi�me est celui des �interm�diaires� avec des pays n�ayant pas de pr�sence r�guli�re sur la sc�ne africaine. Aussi, il compte s�investir pour que ce d�s�quilibre s�att�nue tout en accompagnant les �t�nors� africains pour rattraper leur retard vis-�-vis du niveau mondial. Jouant au m�decin, il souligne l�importance d�une bonne th�rapie m�dicale pour certains pays o� il faudra y s�journer souvent. Parmi les solutions sp�cifiques envisag�es, il s�engage � soutenir et favoriser l�organisation d��v�nements sportifs dans ces pays d�favoris�s. Cela a d�j� port� ses fruits depuis quelque temps et l��mergence du Cap-Vert et du S�n�gal en est une preuve concr�te. L�intervention de certains confr�res a donn� l�occasion � Mansourou d�aborder d�autres aspects de la pratique handballistique, tels l�arbitrage et les formules de comp�tition. Des sujets auxquels Aremou r�pondra sans se d�partir de son franc-parler. D�ailleurs, � une question sur l�arbitrage, il signalera l�existence d�arbitres malhonn�tes et m�me corrompus sans oublier d��voquer l�insuffisance d�arbitres internationaux en grand nombre en Alg�rie. Sur sa lanc�e, il soulignera l�importance de la formation d�arbitres et le recyclage de ceux en activit� pour arriver � une hi�rarchie la plus repr�sentative possible. Sur la question du choix des pays organisateurs de la prochaine CAN, il informera que dor�navant, l�inspection des lieux de comp�tition de tout pays demandeur aura lieu avant toute prise de d�cision pour �viter de revivre les m�mes malheureuses p�rip�ties. Concernant la repr�sentativit� africaine avant chaque Mondial, l�invit� de l�Alg�rie compte engager la CAHB dans le soutien effectif de chaque �quipe qualifi�e. Le patron de la CAHB a r�pondu aussi aux inqui�tudes des Alg�riens n�es de l�exclusivit� des droits de retransmission t�l�vis�e des comp�titions accord�s � une cha�ne priv�e, privant des millions d�Africains de la possibilit� de regarder leurs �quipes nationales. Il promet que ce cahier des charges sp�cifique sera r��tudi� pour ne plus l�ser quiconque. Au sortir de cette rencontre, bien des pr�sents ont �t� marqu�s par le franc-parler de Mansourou et l�estime qu�il a pour notre pays, augurant une suite relationnelle encourageante.