Initi�e par la direction de la PME/PMI, la journ�e d��tude sur le dispositif Andi de soutien � l�investissement, organis�e � M�chedallah au profit des da�ras de M�chedallah, Bechloul et Ha�zer, a finalement tourn� pour l�essentiel autour du foncier industriel. Bien que la journ�e ait �t� consacr�e au dispositif de l�Agence nationale de d�veloppement industriel, avec la pr�sence du DG de la direction r�gionale qui avait pr�sent� un compte-rendu sur les nouvelles dispositions et toutes les facilitations introduites par l�Etat pour encourager les investisseurs nationaux, lors des d�bats, la majorit� des intervenants a �voqu� le probl�me du foncier industriel et le manque d�une zone industrielle dans la r�gion, seule � m�me d�impulser l�investissement. Et l�, la majorit� des intervenants ont propos� la commune d�Ath-Mansour qui dispose de centaines d�hectares de terres incultes, ainsi que d�autres commodit�s comme la RN5 et le rail qui la traversent, pour abriter une telle zone. Outre le probl�me du foncier industriel, un autre intervenant a �voqu� le probl�me des banques dont la plupart des succursales se trouvent dans d�autres wilayas, cr�ant une sorte de bureaucratie dans l��tude des dossiers d�investissement qui prennent plusieurs semaines pour ne pas dire des mois, avec au final des rejets parfois inexpliqu�s. C�t� �lus locaux, c�est le maire de M�chedallah qui ouvrit le bal pour �voquer le probl�me de culture chez nos investisseurs dont la majorit�, dira-t-il, �sont plus des commer�ants que des op�rateurs �conomiques �. Pour preuve, le maire cite leur r�ticence � s�engager dans des projets industriels et leur propension � s�investir uniquement dans le b�timent, o� le gain est facile. De son c�t�, le maire d�El-Esnam a parl� des pr�rogatives limit�es des maires qui ne peuvent plus attirer les investisseurs tant le dernier mot revient � l�administration. Par ailleurs, des investissements qui n�ont jamais vu le jour et qui auraient pu aider la r�gion avec la cr�ation de centaines d�emplois pour ne pas dire des milliers ont �t� �voqu�s. Il s�agit essentiellement du projet de la raffinerie du centre dont le site a �t� d�sign� au niveau de la commune d�Ath- Mansour mais qui fut implant� finalement � Tiaret ; du projet des eaux min�rales de la source Ansar Aberkane, propos�e par l�industriel Rebrab qui s'�tait engag� � cr�er plus de 1 000 emplois directs et autant indirects mais qui n�a jamais re�u l�aval des autorit�s de wilaya ; du projet des v�hicules industriels propos� �galement par Rebrab � Ahnif mais qui n�a jamais vu le jour pour faute� d�assiette de terrain, etc. Apr�s ces interventions, le repr�sentant du Calpi (Comit� d'assistance et de localisation des projets d'investissement) dira qu�au niveau de la wilaya de Bouira, il y a 10 zones d�activit�s avec peu de projets d�investissement mais aucun terrain ou lot n�y est disponible. La faute revient � l�ancienne loi qui offrait des actes de propri�t� aux potentiels investisseurs. Ces derniers, pour la plupart, n�ont pas r�alis� leurs projets mais l��tat s�est retrouv� dans l�impossibilit� de r�cup�rer ces lots. Cela a d�ailleurs, dira toujours le repr�sentant de l�administration, pouss� l�Etat � changer la cession du foncier industriel en concession ; obligeant ainsi l�investisseur � r�aliser son projet ou � restituer le terrain. Cela �tant, notons que cette journ�e d��tude a �t� marqu�e par la d�fection de dizaines d�op�rateurs �conomiques dont ceux de la r�gion qui n�ont pas jug� utile d��tre pr�sents. Simple d�fection ou manque de communication de la part de la direction de wilaya de la PME/PMI, organisatrice de l��v�nement, nous ne le savons pas. Ce qui est s�r, c�est que tous les pr�sents sont unanimes � dire que la r�gion Est de la wilaya de Bouira a besoin d�un soutien franc et sinc�re des hautes autorit�s du pays pour lui permettre de sortir de son sous-d�veloppement et en finir avec le ch�mage end�mique qui ronge sa jeunesse.