Andy Murray, double finaliste � l'Open d'Australie ces deux derni�res saisons, aura cette ann�e pour la premi�re fois � ses c�t�s son nouvel entra�neur, le l�gendaire Ivan Lendl, qui comme lui a souvent �chou� avant de d�crocher son premier titre du Grand Chelem. Murray, 24 ans, est le seul membre du Top 4 � n'avoir encore jamais remport� de tournoi du Grand Chelem. Il a disput� trois finales, perdues sans gagner le moindre set : en 2008 � l'US Open face � Roger Federer, en 2010 en Australie toujours face au Suisse, et en 2011 encore � Melbourne contre Novak Djokovic. La pression est d'autant plus lourde sur les �paules de l'Ecossais, qui a �t� tr�s critiqu� pour ces �checs, que la Grande- Bretagne attend toujours de trouver un successeur � Fred Perry, son dernier vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem, en 1936. Apr�s s'�tre s�par� entre juillet 2010 et mars 2011 de deux entra�neurs, Miles Maclagan puis Alex Corretja, et avoir travaill� pour le reste de la saison pass�e avec Darren Cahill, qui ne le suivait pas sur les tournois du Grand Chelem, Murray a d�cid� � la fin d�cembre de se tourner ver Lendl. Ag� de 51 ans et bien qu'il n'ait jamais entra�n�, l'Am�ricain, qui �tait rest� � l'�cart des courts de tennis et s'�tait consacr� au golf depuis la fin de sa carri�re en 1994, a accept� de tenter le pari. �Apr�s avoir parl� avec lui, l'avoir rencontr� plusieurs fois, avoir pass� une journ�e sur le court avec lui, il est devenu �vident que c'�tait le gars avec lequel je voulais travailler�, a expliqu� Murray hier en conf�rence de presse. Le contact entre les deux hommes est bien pass�. �J'aime �tre avec lui�, a rapport� le n�4 mondial. �Il est marrant, il a un bon sens de l'humour. Il a beaucoup de bonnes histoires � raconter. On s'entend bien jusqu'ici. Pourvu que �a continue.� Lendl : �J'admire son cran� Lendl, lui, a racont� � la presse britannique avoir re�u une dizaine de demandes pour entra�ner ces dix-huit derniers mois et n'en avoir consid�r� aucune. S'il a fait une exception avec Murray, c'est � cause de la �ressemblance� entre leurs carri�res. �Nous sommes pass�s par des exp�riences similaires �, a remarqu� Lendl, qui a d� attendre sa cinqui�me finale d'un tournoi du Grand Chelem, � Roland-Garros en 1984, pour s'imposer enfin. Il en a encore perdu sept par la suite, mais a fini sa carri�re avec huit titres du Grand Chelem, dont deux Open d'Australie. �Il aime travailler dur, comme moi�, a not� l'Am�ricain. �Jusqu'ici, il a fait tout ce que je lui ai demand�. Et j'admire aussi le cran qu'il a montr� en m'engageant, parce qu'il savait que �a allait susciter beaucoup d'int�r�t et augmenter un peu la pression. �a aurait �t� plus facile de choisir juste un autre entra�neur. � �Evidemment, je vois les parall�les et je veux que sa carri�re finisse comme la mienne�, a-t-il ajout�. �(Juan Martin) Del Potro est le seul gars hors du Top 3 qui ait gagn� un tournoi du Grand Chelem depuis tr�s, tr�s longtemps. Donc pour moi, les critiques qu'a re�ues Andy sont un peu injustes. La situation �tait similaire quand je perdais contre (Bjorn) Borg et (Jimmy) Connors. Un joueur a besoin d'arriver � maturit� et Andy s'en approche.� Murray, lui, pr�f�re donner du temps au temps. �Je ne vais pas retirer les b�n�fices d'avoir Ivan cette semaine�, a-t-il estim�. �Ce sera dans six mois, dans un an, je ne sais pas. Quand toutes les choses sur lesquelles nous travaillons se mettront en place�. �Il travaille tr�s dur, comme moi�, a-t-il lui aussi soulign�. �Quand il jouait, il avait une attitude fantastique, cherchait toujours � s'am�liorer. Il a essay� plusieurs choses nouvelles, �tait toujours en grande forme. Il va vraiment m'aider sur cet aspect.�