L�Alg�rie et l�Union europ�enne, li�es par un accord d�association et qui poursuivent des discussions sur le d�mant�lement tarifaire dans le domaine industriel, sont au stade du �calcul�. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Cens� booster les n�gociations, un round de n�gociations, le huiti�me du genre et tenu, jeudi dernier � Alger, � huis clos, n�a pas �t� concluant. R�unis lors de ce round, des cadres minist�riels alg�riens et une d�l�gation d�experts conduite par le directeur g�n�ral du commerce � la Commission europ�enne, Ignacio Garcia Bercero, se sont donn� un autre rendez-vous, le mois prochain � Bruxelles, selon les quelques informations qui ont filtr� via l�agence nationale de presse. Soucieuses de d�fendre leurs int�r�ts et industries, les deux parties n�arrivent pas � s�accorder sur les produits industriels europ�ens �ligibles au d�mant�lement. Ainsi, l�Alg�rie qui cherche � prot�ger de toute concurrence d�loyale ses industries naissantes, notamment dans les fili�res strat�giques de la sid�rurgie, du textile, de l��lectronique et de l�automobile, entend obtenir le gel du d�mant�lement tarifaire, pr�vu initialement d�s 2017. Et d�autant que le d�mant�lement tarifaire est susceptible de g�n�rer un important manque � gagner pour le budget national, de l�ordre de 3,5 milliards de dollars � l�horizon 2017. A contrario, Bruxelles entend pr�munir les industriels europ�ens de toutes pertes de march�s si leurs tarifs � l�importation venaient � �tre gel�s. D�o� la n�cessit� pour les deux parties d�aplanir leurs divergences, d�autant que les n�gociateurs europ�ens ont pris en compte les propositions alg�riennes et vont les soumettre � l�aval des Etats membres de l�Union. Dans ce sens, les deux parties devront s�rier les produits prioritaires, calculer le co�t de chaque produit selon le gain ou la perte qu�il g�n�re. Une m�thode r�ussie, au demeurant pour les produits agricoles puisque les deux parties avaient agr�� la suppression ou le r�am�nagement de 36 produits import�s en franchise, lors du 5e round tenu en juin 2011. En vigueur depuis septembre 2005, l�accord d�association pr�voit le d�mant�lement graduel des tarifs de deux listes de produits europ�ens � l�importation. N�anmoins, il offre aux deux parties la possibilit� de geler l�application de ce d�mant�lement de mani�re temporaire si le d�s�quilibre commercial est av�r� et profite � une seule partie. En ce sens, � et suite � une volont� alg�rienne exprim�e, plusieurs rounds de n�gociations ont eu lieu depuis 2009. C. B. CHANGEMENT � L�ABEF Abderazak Trabelsi, nouveau d�l�gu� g�n�ral Abderazak Trabelsi est le nouveau d�l�gu� g�n�ral de l�Association professionnelle des banques et �tablissements financiers (ABEF). R�unie mercredi dernier en assembl�e g�n�rale, l�ABEF a proc�d� � la nomination d�un nouveau d�l�gu� g�n�ral, en remplacement de Abderrahmane Benkhalfa. Selon un communiqu�, l�ABEF indique que ce changement a eu lieu dans la mesure o� le d�l�gu� g�n�ral sortant �a demand� � faire valoir ses droits � la retraite�. Ing�nieur-conseil et expert, cadre de l�administration centrale, cadre dirigeant dans une banque publique, Abderrahmane Benkhalfa a contribu�, d�s 1995, � la cr�ation de l�ABEF dont il a �t� successivement secr�taire g�n�ral puis d�l�gu� g�n�ral et l�interlocuteur direct des m�dias. Il a particip� au d�veloppement du secteur financier et bancaire national, et m�me r�gional, en tant que secr�taire de l�Union des banques maghr�bines. Abderazak Trabelsi est , quant � lui, un ancien cadre de la Banque d�Alg�rie, cadre � la Soci�t� d�automatisation des transactions interbancaires et de mon�tique (SATIM) avant de diriger pendant un moment la premi�re soci�t� de cr�dit-bail, Arab Leasing Corporation (ALC). C. B. ACCESSION � L�ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE L�Alg�rie et l�UE n�gocient encore un accord bilat�ral L�Alg�rie et l�Union europ�enne n�gocient encore un accord bilat�ral commercial devant faciliter l�accession de notre pays � l�Organisation mondiale du commerce (OMC). Des discussions informelles ont eu lieu en ce sens, jeudi dernier, entre les n�gociateurs alg�riens et europ�ens qui se sont �galement donn� rendez-vous en mars prochain � Bruxelles pour poursuivre les n�gociations. Bloqu�es depuis 2008, ces n�gociations sont motiv�es par le non-respect par le partenaire europ�en de son engagement � aider l�Alg�rie � acc�der � l�OMC, pourtant pr�vu par l�accord d�association. Elles seront, n�anmoins, facilit�es par la lev�e de la taxe antidumping, d�cid�e r�cemment par l�UE concernant les exportations d�engrais.