ORAN La chasse � l�informel au march� de La Bastille et � la ville nouvelle d�bute cette semaine De tous les endroits o� l�informel s�est install� depuis des ann�es et o� son �radication ne sera pas une mince affaire pour les pouvoirs publics, deux endroits, incontestablement les plus convoit�s par les commer�ants de l�informel, demeurent les plus difficiles � �radiquer. Il s�agit du march� des Aur�s, plus connu sous le nom du march� de La Bastille, et bien �videmment l�incontournable grand march� de la Ville nouvelle (M�dina Jadida). D�ailleurs, � ce sujet, lors de la rencontre r�gionale qui a regroup� le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales avec les walis de l�Ouest, � Oran la semaine derni�re, le wali d�Oran avait, lors de son intervention, fait remarquer que l�op�ration d��radication des commerces informels se passait bien et �tait presque termin�e et que deux endroits avaient toute l�attention de ses services afin de proc�der � la m�me op�ration mais avec beaucoup de pr�cautions et de tact. Car il s�agit de deux endroits connus, tr�s fr�quent�s et surtout constituant le �cachet� oranais depuis des ann�es : La Bastille et Medina Jadida. Le ministre de l�Int�rieur avait, d�ailleurs, comment� cette pr�cision du wali d�Oran, en insistant afin que la wilaya d�Oran prenne bien en charge la pr�servation et la r�habilitation du march� de La Bastille car il s�agit d�un endroit typiquement oranais et qui fait partie int�grante de l�histoire de la ville. Ceci �tant, depuis la mi-septembre, un total de 561 �talages et 17 baraques ont �t� d�mantel�s dans le cadre de la lutte contre le commerce informel. Plus de 100 agents et une dizaine d�engins ont �t� mobilis�s au niveau des secteurs urbains d�Es- Sedikkia, El Badr, El Mokrani et Sidi El Bachir, pour mener cette op�ration. Autre mesure qui devra �tre appliqu�e dans les jours � venir, l�interdiction du squat des trottoirs par les commer�ants poss�dant des locaux. Toutefois, cette mesure a d�j� �t� men�e par les services de la wilaya, et cela n�a finalement servi qu�un temps puisque les trottoirs sont toujours squatt�s. Une mesure qui va �tre r�activ�e dans l�espoir que cette fois-ci ce sera la bonne et que la directive sera respect�e et appliqu�e dans le long terme. Pour ce qui est de la prochaine �tape qui consiste � vider le march� de La Bastille et celui de la Ville nouvelle du commerce informel, elle d�butera, nous dit-on, d�s cette semaine et devra mobiliser un nombre plus important de la force publique vu le nombre de commer�ants exer�ant dans l�informel. Amel Bentolba �LECTIONS LOCALES � NA�MA Nuit agit�e lors des d�p�ts des listes La wilaya de Na�ma a v�cu une nuit agit�e lors des d�p�ts des listes de candidatures pour les prochaines �lections. Dans certaines communes o� le tribalisme bat encore son plein, il est inconcevable d�accepter un candidat t�te de liste qui ne repr�sente pas la grande tribu. Cela se passe comme cela plut�t dans les grands partis. Au moment o�, semblait-il, tout aller sur la bonne voie mais dans la discr�tion la plus totale, des disputes et altercations ont �clat� entre certaines tribus � cause des noms qui pilotent ou qui composent les listes municipales, surtout du FLN. C�est la gu�guerre entre les tribus. M�me si les listes ont �t� d�pos�es, un m�contentement r�gne chez certaines tribus qui tentent par tous les moyens de piloter la liste, ou du moins bien se positionner. Des noms qui n�honorent plus la famille r�volutionnaire, des intrus qui tournent la veste � chaque �ch�ance �lectorale, d�autres qui ont men� campagne contre le parti, pour tel ou tel candidat aux derni�res �lections. Telles sont les raisons qui ont pouss� les notables des communes � se manifester. Certains partis politiques ne se pr�senteront pas aux prochaines �lections municipales, ni de wilaya. Ils ont forc�ment quitt� la sc�ne par p�nurie de postulants. D�autres ont vu la confection de leur liste se terminer en queue de poisson. C�est ainsi que les partis politiques qui �taient en qu�te de grosses pointures pour rallier les prochaines �lections ont �t� pour la plupart d��us car, nous dit-on, les �lections l�gislatives �taient pour certains �la bonne le�on ou la mauvaise aventure� pour ne plus s�aventurer dans d�autres �ch�ances, surtout pas pour les personnes de bonne r�putation et de bonne volont� qui se sont retir�es de la sc�ne politique au lendemain des l�gislatives. B. Henine TLEMCEN 133 quintaux de kif saisis � Hammam Boughrara Les narcotrafiquants ne sont pas pr�s de baisser les bras, et ce, malgr� la vigilance des diff�rents services de s�curit� qui sont mobilis�s sur toute la bande frontali�re. Il y a tout juste une semaine, les �l�ments de la Gendarmerie nationale ont intercept� un fourgon � l�entr�e de Zenata qui transportait plus de 143 quintaux de drogue. Avant-hier, � une heure tardive, les �l�ments de la brigade des stup�fiants ont pu localiser l�entr�e d�un camion, venant de Souani et qui se dirigeait vers Tlemcen. Apr�s une course-poursuite, ces derniers ont d�couvert le camion abandonn� pr�s de la localit� de Ma�ziz, le conducteur ayant pris la fuite. La drogue, dont la quantit� est estim�e � 133 kg de kif trait�, �tait dissimul�e dans des cartons contenant de la pi�ce d�tach�e. Traqu�s dans le Grand-Sud, les trafiquants se rabattent vers le Nord qui sert de transit � la drogue destin�e aux pays du Moyen-Orient et de l�Asie. Pour lutter contre ce trafic, il faut d�autres moyens, la surveillance des fronti�res n�est pas possible sans l�apport a�rien. Les milliers de litres de carburant prennent la direction du pays voisin chaque jour et des quantit�s importantes de drogue entrent en Alg�rie. D�ailleurs, au moment m�me o� les autorit�s ont engag� une op�ration � grande �chelle contre l�informel, les hallabas ne sont toujours pas inqui�t�s dans la wilaya de Tlemcen. Comprend qui peut ! M. Zenasni IL UTILISAIT L'IDENTIT� DE SON GENDRE Un baron de la drogue tombe � A�n-T�mouchent Les services de s�curit� de la wilaya de A�n-T�mouchent ont r�ussi � mettre fin aux agissements d'un grand baron de la drogue qui utilisait une fausse identit� depuis pr�s d'une dizaine d'ann�es. Tout a commenc� le mois dernier quand le d�nomm� B. M. recherch� pour trafic de drogue, voulait sortir du territoire national en direction du Maroc avec un passeport appartenant � une personne d�c�d�e. Au cours de l'interrogatoire du mis en cause, il s'est av�r� qu'il avait un fr�re qui r�side � A�n-T�mouchent, un richissime personnage connu pour sa g�n�rosit� aupr�s des voisins et des pauvres de la ville, alors qu'en r�alit�, lui aussi est recherch� dans plusieurs wilayas du pays depuis une dizaine d'ann�es pour trafic de drogue. Cet individu s'�tait install� dans la wilaya de A�n- T�mouchent depuis 2004, il utilisait l'identit� de son d�funt gendre B. B. r�sidant � Mecheria. Le baron s'adonnait au commerce de la drogue, l'immobilier et les voitures de luxe, ses fils l'appelaient �Khali� (mon oncle), les services de s�curit� le recherchaient sous son identit� B. M. alors que lui circulait avec l'identit� de son gendre d�c�d�. Enfin, les investigations ont men� les services de s�curit� au baron qui a �t� arr�t� dans la wilaya de A�n-T�mouchent, celui-ci a ni� son identit� en se faisant passer pour B. B. mais quand la police lui a remis ses v�ritables papiers, il s'�vanouit devant la v�rit� qu'il cachait depuis plus d'une dizaine d'ann�es. S. B. MOSTAGANEM Deux d�tenus soutiennent leur th�se de DEUA Deux d�tenus du centre de r��ducation de Mostaganem, inscrits au centre de l�UFC (Universit� de la formation continue) de Mostaganem, ont soutenu leur th�se de fin d��tudes pour l�obtention du DEUA (Dipl�me d��tudes universitaires approfondies) mercredi dernier. Cela a eu lieu dans une ambiance pleine d��motion, anim�e par les familles et les proches des d�tenus-�tudiants. La th�se a �t� soutenue avec succ�s et sanctionn�e par une note de 16/20 en pr�sence d�un magistrat repr�sentant l�appareil judiciaire, d�un repr�sentant du centre de r��ducation, et des universitaires du centre de l�UFC de Mostaganem. Les �tudiants, l�un encore en d�tention alors que l�autre a purg� sa peine il y a pr�s de 2 mois, ont pr�sent� leur m�moire r�alis�e en commun. Un m�moire pr�sent� sous le titre de �Les politiques �conomiques et les facteurs conditionnant la croissance �conomique en Alg�rie�. Le centre UFC de Mostaganem contribue � l�insertion des jeunes condamn�s � purger leurs sanctions p�nales au niveau de ce centre de d�tention, en y d�tachant le personnel enseignant n�cessaire qui assure la formation et l�encadrement des �tudiants d�tenus au sein-m�me de cette prison. A signaler que onze d�tenus se sont inscrits au titre de la premi�re ann�e d��tudes universitaires 2012/2013 tandis que 9 et 7 autres d�tenus suivent leurs �tudes dans le m�me cadre en 2e et 3e ann�es respectivement. A. B. MASCARA Interpellation et mandat de d�p�t apr�s les �meutes Apr�s les �meutes v�cues par la ville de Mascara, notamment dans la nuit de mardi � mercredi, les �l�ments de la Police nationale ont proc�d� � l�interpellation de plusieurs personnes en diff�rents quartiers de la cit�. Une vingtaine d�entre elles seront pr�sent�es devant la justice et neuf seront plac�es sous mandat de d�p�t alors que d�autres feront l�objet de citation directe, avons-nous appris. Les �chauffour�es se sont poursuivies en diff�rents lieux. L�on avait craint le pire mercredi dernier, jour de l�enterrement du jeune A. S., 33 ans, mort lors d�une interpellation. L�ambiance �tait tendue dans la ville et � la ZHON 8, par exemple, les commer�ants avaient �t� contraints de fermer boutique en d�but de soir�e. Des incidents seront encore signal�s le lendemain. C�t� enqu�te, les r�sultats de l�autopsie n�ont pas encore �t� rendus publics. Meddeber Mohamed SIDI BEL-ABB�S : ELLES S�ADONNAIENT � LA PRATIQUE DE LA SORCELLERIE DANS UN CIMETI�RE Trois personnes sous mandat de d�p�t Dans l�apr�s-midi de mercredi dernier, trois femmes ont �t� arr�t�es dans le cimeti�re Sidi-Abdelkader de la ville de Sidi Bel-Abb�s alors qu�elles s�adonnaient � la pratique de la sorcellerie au niveau d�une tombe. Selon le communiqu� de la cellule de S�ret�, les trois femmes �taient en train d�enterrer le c�ur d�un animal rempli d�herbes et de poudre utilis�e en sorcellerie, le tout ferm� avec un cadenas, dans un trou creus� dans la tombe lorsqu�elles furent arr�t�es par la police qui avait �t� alert�e. Pr�sent�es devant le procureur pr�s la R�publique de Sidi Bel-Abb�s, les trois mises en cause ont �t� �crou�es pour sorcellerie et profanation de tombe. A. M. Neuf kilogrammes de kif saisis dans une 207 Dans la soir�e de jeudi dernier, suite � des informations parvenues � son niveau, la S�ret� de Sidi Bel-Abb�s a intercept� un v�hicule l�ger, une Peugeot 207, transportant neuf kilogrammes de kif trait� en plaques en provenance de la fronti�re alg�ro-marocaine. Quatre personnes, deux sont originaires de Ghazaouet et les deux autres de Maghnia, ont �t� arr�t�es � bord de ce v�hicule. La quantit� de kif a �t� saisie ainsi que le v�hicule alors que les quatre personnes seront incessamment pr�sent�es devant le procureur de la R�publique de Sidi Bel-Abb�s. A. M. Il r�siliait le bail de location apr�s le d�p�t du dossier de projet de l�Ansej La S�ret� urbaine de Sidi Bel- Abb�s a, ces derniers jours, arr�t� une personne �g�e de 44 ans accus�e d�avoir lou� un fonds de commerce puis d�avoir r�sili� le bail aussit�t le dossier d�pos� au niveau de l�Ansej par les pr�tendants de projets au micro-cr�dit. Selon le communiqu� de la S�ret� urbaine, le mis en cause avait lou� successivement cinq fois son fonds de commerce � des jeunes ch�meurs pour l�octroi du projet aupr�s de l�Ansej. Aussit�t le dossier d�pos�, il proc�dait � la r�siliation du bail de location et changeait de notaire pour en conclure un autre. Le pr�venu sera pr�sent� incessamment devant le procureur de la R�publique de Sidi Bel-Abb�s.