Le ministre des Finances a admis, mercredi 7 novembre, les critiques de la Cour des comptes sur l�ex�cution du budget 2010, en promettant de les prendre en consid�ration. �La modernisation du recouvrement fiscal et des d�penses fiscales sont des critiques que vous retrouverez tout le temps, quelle que soit la qualit� de l�am�lioration des services�, a-t-il d�clar�. �Vous n�aurez jamais un rapport qui vous dira que tout est parfait (...).� Le rapport d�appr�ciation de la Cour des comptes sur l�ex�cution du budget 2010 a relev� des irr�gularit�s dans la gestion de l�argent de l�Etat. Le constat �tabli fait ressortir de nombreuses anomalies : gaspillage des deniers publics, faiblesse des recouvrements fiscaux et surco�ts importants dans la mise en �uvre des programmes d��quipements publics. �Nous avons nous-m�mes d�cid� d�acc�l�rer le processus de production de la loi sur le r�glement budg�taire apr�s vingt-sept ans d�absence, et souhait� que la Cour des comptes apporte son avis�, a signal� le ministre des Finances. Cette d�cision ��tait dans l�int�r�t d�une meilleure transparence dans la production budg�taire et dans l�am�lioration de la qualit� de l�ex�cution des d�penses par les ordonnateurs. C�est un jeu qu�il faut accepter, nous l�acceptons �, a-t-il ajout�. En r�ponse � une question sur les surco�ts des projets d��quipements publics, critiqu�s par la Cour des comptes, le ministre a expliqu� que cela est d� notamment � des choix politiques qui ont privil�gi� les moyens nationaux, et, partant, ont r�duit le recours aux moyens de r�alisation �trangers. Quant aux comptes d�affectation sp�ciale (CAS), qui manquent de contr�le et de suivi, selon la m�me institution, il a pr�cis� qu�ils sont simplement �des �critures comptables� et non pas de l�argent mobilis� et d�pos� dans ces CAS pour qu�il soit mal g�r�. Il a affirm� que ces CAS sont soumis � un contr�le r�glementaire.