Des dissensions retardent et divisent l��lection du pr�sident de l�APW Lors de la r�cente installation de l�Assembl�e populaire de wilaya de Tipasa (APW), l�intrusion des jeunes loups de la politique dans les d�bats au sein de l�amphith��tre d�di� aux repr�sentants du peuple avait failli d�g�n�rer en v�ritable scission entre les principaux protagonistes que sont le FLN, fort de 14 si�ges, et le RND, d�tenteur de 10 si�ges. En effet, lorsque le wali de Tipasa, M. El Ayadhi, avait d�sign� le d�put� doyen en vue de pr�sider le bureau pour l��lection du futur pr�sident d�APW, plusieurs modalit�s d��lection furent propos�es sachant qu�aucun parti n�avait la majorit� absolue des voix. Mal en prit au bureau d��lection de proposer un autre mode d��lection, o� le FLN, fort de son alliance avec le FNA, disposait de la majorit� des voix et, partant, il a propos� M. Achour en qualit� de pr�sident d�APW. Les autres partis, s��tant oppos�s � cette d�marche �lectorale, ont mis en place d�autres modes d��lections du pr�sident. Malgr� de dures tractations et des tergiversations, 14 d�put�s sur 39, compos�s essentiellement du RND (10 d�put�s) et des islamistes (4 d�put�s), ont boycott� l��lection du pr�sident de l�APW. Il y a lieu de constater que ce sont de jeunes loups, nouveaux arriv�s de la politique, qui se sont distingu�s et dont les interventions influeront probablement sur le cours des futurs d�bats de l�APW. D�autre part, lors de l�installation des nouvelles assembl�es communales, hormis les franches victoires du RND dans plusieurs communes, le FNA avait pes� de tout son poids, pour contrebalancer le FLN en ballottage dans plusieurs communes, � l�instar de la ville de Cherchell, o� le FNA s�est adjug� des vice-pr�sidences et commissions, plac�es sous la houlette de jeunes et tonitruants �lus, qui affichent clairement leurs �pr�tentions et ambitions d�op�rer � de grands changements pour le bien-�tre des citoyens et de la ville�, nous affirme M. Ouzaghla Djamel, le tout nouveau n�02 de l�APC de Cherchell Il convient de signaler, le formidable jeu d�alliances, qui a permis l��viction du FLN du champ politique dans certaines APC, au profit du RND, qui a fait une v�ritable razzia dans les communes, anciennement des citadelles du FLN, � l�instar de Tipasa, de Cherchell, de Gouraya, Damous, Khemisti et Fouka. S�agit-il d�un vote sanction ou d�un ph�nom�ne de redressement constat� au niveau du RND et du FLN, � l�origine du nomadisme de l��lectorat ? Plusieurs th�ses sont avanc�es ici � Tipasa, argument�es par les r�cents transfuges d��lus FLN et RND.En d�autres termes, les 188 000 votants de la wilaya de Tipasa, soit pr�s de 50% des �lecteurs inscrits, ont pr�f�r� reconduire des poids lourds de la politique alg�rienne, surtout et avantageusement le RND. En effet, au niveau des Assembl�es populaires communales, le FLN s�adjuge quelques communes, au profit du RND, qui cr�e la surprise en d�crochant la majorit� des si�ges des 28 communes . Ainsi, le RND s�adjuge les villes de Tipasa, de Douaouda, de Gouraya, de Larhat, de Damous, de Aghbal, de Cherchell, de Sidi Simiane et de Sidi Ghil�s. La tendance islamiste a r�ussi � d�crocher les villes de Hattatba et Kol�a. Le MPA qui, tout en d�crochant 3 si�ges � l�APW, n�a pu obtenir que la ville de Sidi Amar, dans la wilaya de Tipasa. Le grand absent � l�APW est le RCD, qui n�a obtenu aucun si�ge, mais qui, en revanche, tout en s�adjugeant sa traditionnelle citadelle, la commune milliardaire de Hadjret Ennouss, qui abrite la gigantesque centrale �lectrique de 120 m�gawatts, dispose de plusieurs si�ges au niveau d�autres communes, � l�instar de la ville de Cherchell, o� le RCD a obtenu 2 si�ges sur 19. Larbi Houari LES P�CHEURS ET LE MAIRE DE CAP-DJINET AU MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS �Le nouveau port de p�che n�est pas fiable� Inaugur� en 2008, le nouveau port de p�che construit dans la commune de Cap-Djinet, � l�est de la wilaya de Boumerd�s pour la somme de 1,6 milliard de dinars n�est toujours pas utilis� par ses destinataires, � savoir les p�cheurs de la localit�. La passe (entr�e) de ce port est constamment envahie par le sable charri� par les courants marins. �Elle (la passe, ndlr) repr�sente un danger pour les p�cheurs qui risquent de couler avec leurs bateaux�, nous dira Nacer Benebri, le nouveau maire de la localit�. C�est ce qu�il a �galement d�clar� au ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, en visite hier mardi dans la wilaya de Boumerd�s. Pour rappel, un probl�me similaire � passe ensabl�e � s��tait pos� au port de Zemmouri, dans la commune limitrophe de Cap-Djinet, avait co�t� la vie, au d�but des ann�es 1990, � 7 marins p�cheurs. Le premier magistrat de Cap- Djinet et les p�cheurs bas�s dans cette rade ne sont pas, par ailleurs, convaincus par les travaux compl�mentaires dont le co�t est estim� � 1 000 000 000 DA. Ces travaux compl�mentaires visent � prot�ger ce port des courants marins. Deux EPI (brise- lames) et la prolongation de la jet�e principale sont pr�vues. pr�vues. �Au d�part du projet, ses concepteurs ont refus� de nous �couter. Nous les avions avertis au sujet du ph�nom�ne des courants marins dans nos rivages. Ils ont commis des erreurs d�orientation du port. De plus, les nouveaux travaux ne r�soudront pas le probl�me de s�curit� pour les petits bateaux de p�che.� C�est ce que tout le monde a appris dans le sillage de la visite minist�rielle. Pour un technicien de la Direction des travaux publics de la wilaya de Boumerd�s, il ne s�agit pas d�erreur de conception mais d�un ph�nom�ne naturel impr�vu. Notre vis-�-vis est s�r que les travaux compl�mentaires sont suffisants pour r�sorber les probl�mes de s�curit�. Dans l�attente de cette solution, le projet a co�t� le double, et il n�est pas encore r�ellement test�. Abachi L. A�N DEFLA Deux �trangers arr�t�s pour tentative de fabrication de fausse monnaie Lundi dernier, en d�but de matin�e, les �l�ments de la BMPJ de A�n Defla, effectuant une patrouille de routine dans l�enceinte de la zone industrielle situ�e � l�ouest de la ville, ont interpell� deux individus � l�allure suspecte. Une suspicion fond�e, puisque les agents de s�curit� ont d�couvert sur les deux individus deux flacons contenant des produits liquides de couleurs diff�rentes, ainsi qu�une liasse de billets de 1 000 DA au milieu de laquelle se trouvaient deux billets coll�s imbib�s desdits produits. Les deux mis en cause �g�s de 32 et 33 ans et de nationalit� camerounaise et malienne furent ensuite emmen�s au si�ge de la S�ret� . La suite de l�interrogatoire a permis de savoir que les deux �trangers projetaient de fabriquer de la fausse monnaie alg�rienne. Ils ont, tous les deux, �t� plac�s sous mandat de d�p�t. Karim O. Le R�seau Wassila/Avife Rend hommage aux moudjahidate et � Mamia Chentouf mercredi 12 d�cembre � 15 heures � l�auditorium du Palais de la culture Il y a une histoire des femmes en Alg�rie, une histoire des Alg�riennes. Elle s�inscrit dans une g�n�alogie marqu�e du sceau de l�int�grit�, comme Mamia Chentouf, Louisette Ighilahriz, Zhor Zerrari, Djamila Bouhired, Baya Hocine, � et bien d�autres encore. Les membres du R�seau Wassila/ Avife consid�rent que le devenir des Alg�riennes depuis l�ind�pendance est le fruit des luttes de ces femmes. Nous avons h�rit� d�une histoire marqu�e par la fiert� d��tre alg�rienne, mais aussi des souffrances des femmes de Hassi Messaoud. Ce sont les luttes et les victoires des premi�res qui exigent de nous, une mobilisation sans faille contre les violences faites aux femmes, pour le respect de l�article de la Constitution nationale qui nous garantit l��galit� et un Etat de droit. C�est pourquoi, nous souhaitons �tre nombreuses, le mercredi 12 d�cembre 2012 � 15h, au palais de la culture, afin de rendre hommage aux moudjahidate et � Mamia Chentouf, qui vient de s��teindre et qui a cr��, avec ses compagnes, la premi�re organisation de femmes alg�riennes en 1947. Nous consid�rons que cette reconnaissance marque le fait que nous avons re�u une mission de ces femmes que nous souhaitons partager et transmettre aux g�n�rations futures : celle du combat pour la dignit� humaine, l��galit� et la justice sociale.