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LE SOIR DU CENTRE BLIDA : LES TRAVAUX ONT ATTEINT UN TAUX D'AVANCEMENT DE 38,43 %
Le tunnel de dédoublement de la voie ferrée de Oued Djer verra bientôt son bout
Les travaux de creusement d'un tunnel de 2 869 ml au lieudit Ramdane, dans la commune de Oued Djer, à 35 km à l'ouest de Blida, réalisé dans le cadre du nouveau tracé de la voie ferrée Alger-Oran, avancent d'une manière appréciable, soit un taux de l'ordre de 38,43%. Huit mètres linéaires sont creusés quotidiennement et la longueur forée à ce jour est de 1 636,64 m. C'est ce qui a été révélé à l'issue d'une visite de travail effectuée, jeudi dernier, sur le site, par Mohamed Ouchène, wali de Blida. Ce projet, réalisé par les entreprises CCECC de Chine et Ozgun de Turquie, s'inscrit dans le cadre de la concrétisation du projet d'une ligne ferroviaire à double voies entre El Affroun et Khemis Miliana, d'une longueur de 56 km. Pour ce faire, deux tunnels sont en cours de forage, l'un à Ramdane, dans la wilaya de Blida, et l'autre à El Gantas, dans la wilaya de Aïn Defla. Ce dernier, réalisé en deux tubes, d'une longueur globale de 14,700 km, a atteint un taux d'avancement de 26,36%. 332 personnes de nationalité étrangère et 1 028 Algériens travaillent d'arrache-pied, de jour comme de nuit, pour achever ce mégaprojet dont le coût avoisine les 69 000 millions de dinars. En plus des travaux de réalisation de ces tunnels, il y aura également la rectification du tracé entre les gares ferroviaires d'El Affroun et de Khemis- Miliana. Ainsi, six autres gares seront créées, avons-nous appris. La vitesse de ligne des trains traversant ce tronçon ferroviaire atteindra les 160 km/h. Les trains de voyageurs comme ceux de marchandises sont concernés par le passage sur cette voie dans la sécurité la plus totale, avancent les responsables du projet. Les autres objectifs de cette réalisation sont, entre autres, de meilleures conditions d'exploitation, un temps de parcours réduit entre Alger et Oran, un transport ferroviaire plus compétitif et un désengorgement du trafic routier. Par ailleurs, le wali de Blida a inspecté le projet de raccordement du nouveau pôle universitaire d'El Affroun à l'autoroute Est- Ouest, d'une longueur de 6,228 km pour un coût global de 400 milliards de centimes. Ce projet, qui sera réalisé en cinq mois, évitera aux étudiants de parcourir une longue distance pour revenir à Blida. M. B. Les assassins présumés du chauffeur de taxi clandestin arrêtés Les éléments de la Sûreté de wilaya de Blida ont arrêté, mardi dernier, les trois présumés auteurs du crime perpétré, le 16 février dernier, contre un jeune chauffeur de taxi clandestin, âgé de 23 ans. C'est suite à des renseignements parvenus aux policiers que l'un des mis en cause, un voisin de la victime, a été appréhendé. Interrogé, il avouera son forfait et dénoncera ses acolytes. Présentés, jeudi dernier, devant le juge d'instruction, celui-ci les a placés sous mandat de dépôt en attendant leur jugement. Pour rappel, un corps mutilé a été retrouvé sur la rive de l'oued Bouarfa, à quelques encablures du centre-ville de Blida. Son véhicule, une Renault Symbol, sera récupéré à Relizane où il a été mis en vente par les trois malfaiteurs mais le prix proposé, 15 millions de centimes, a suscité des doutes et a fait fuir les acheteurs. A noter que les trois assassins présumés n'ont jamais eu de démêlés avec la justice, et c'est la raison pour laquelle l'on s'interroge sur le pourquoi d'un tel acharnement sur la victime après l'avoir tuée. M. B. EL MAIEN (AIN DEFLA) Le choix d'implantation d'un lycée divise la population La commune d'El Maien située à quelque 60 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla, reconnue figurant sur la liste des communes les plus pauvres de la région vient de bénéficier de l'inscription d'un lycée pour permettre à ses jeunes, garçons et filles, d'y poursuivre leurs études sans avoir à aller peupler les internats des lycées de Rouina ou d'El Attaf. Si la nouvelle a été très bien accueillie par l'ensemble de la population, le choix de son implantation, n'a pas manqué, par contre, de soulever les vieilles rivalités entre la multitude des arouchs. Selon les informations que nous avons recueillies sur place, l'assiette sur laquelle sera érigée cette structure éducative provient d'une donation de plusieurs hectares d'un propriétaire terrien de la localité du chef-lieu de la commune, à savoir El Maien-Centre. Cependant les habitants des douars éloignés notamment El Merdja, Mokhfi et Ouled Mouna ne sont pas de cet avis et font tout pour que le lycée soit réalisé au douar d'El Merdja argant que ce site mettra le lycée à portée des élèves des autres douars. Pour les élus locaux, «implanter un lycée dans un douar, loin des conditions de sécurité serait un non-sens» , la brigade de gendarmerie étant implantée à El Maien-Centre. Selon une autre source qui a tenu à garder l'anonymat, «cette zizanie est l'œuvre d'un ex-élu de l'APC, originaire d'El Merdja qu'il utilise comme faire-valoir pour redorer son blason». Selon le P/APC d'El Maien, «la réalisation de notre lycée se fera à El Maien-centre et le dossier est ficelé». Pour rappel et durant trois dimanches de suite, 200 à 300 habitants ont tenu un sit-in devant le siège de la wilaya pour exiger la délocalisation de cette structure d'El Maien-Centre vers le douar d'El Merdja. Selon les informations que nous avons pu recueillir, l'administration persiste et signe, le lycée se construira à El Maien Centre. Pour réfuter le prétexte de l'éloignement, l'APC se dit prête à mettre à la disposition des élèves, le moment venu, un dispositif de ramassage scolaire pour assurer les meilleures conditions possibles de scolarité. Un représentant de l'APW, nous a déclaré à ce sujet, «pour un premier lycée dont se dote la commune, il est normal qu'il soit implanté au chef-lieu de la commune, plus tard si besoin est, un autre lycée sera implanté ailleurs». «Cette zizanie cessera dès que les travaux de construction de cette structure seront entamés et, entretenir cette forme de tribalisme va à l'encontre des préceptes d'unification de la population» nous a déclaré un élu. K. O. EL ATTAF 2 grossistes revendeurs de drogue arrêtés et saisie de 2,138 kg de kif traité Les services de la BMPJ de la Daïra d'El Attaf viennent de mettre fin aux activités criminelles d'un duo qui écoulait du kif traité en approvisionnant des dealers. Exploitant des informations obtenues, faisant état d'un trafic de drogue qui se pratiquait à proximité de la station-service située au niveau de l'échangeur de l'autoroute de Tiberkanine, à 15 km au sud de la ville d'El Attaf, les éléments de la B M P J, voulant prendre les criminels en flagrant délit, ont placé sous surveillance discrète un véhicule léger de marque Clio de couleur blanche. Une fois que le véhicule se soit installé, les policiers ont intervenu et interpelé le principal accusé qui était en compagnie d'un complice. Ils sont âgés respectivement de 46 et 38 ans, l'un demeurant à El Attaf et l'autre à El Karimia (W/Chlef). Après vérification de l'identité des 2 suspects, les enquêteurs ont procédé à la fouille systématique du véhicule. Soulevant le capot, les policiers découvrent, cachées sous le moteur de l'essuie glaces, 4 tablettes de kif traité, le tout, d'un poids de 1707,08 g. Poursuivant leurs investigations, les enquêteurs on mené une perquisition au domicile de l'accusé demeurant à El Attaf, perquisition qui n'a pas été vaine, puisque les policiers y découvrent d'autres tablettes d'un poids de 4 30,9 grammes. Le principal accusé a alors avoué lors de l'interrogatoire avoir acquis la «marchandise » auprès d'un grossiste demeurant à Sidi Bel-Abbès, pour la somme de 20 millions de cts. Voulant remonter aux sources de ce trafic, des éléments de la Brigade chargé de la lutte contre les stupéfiants, munis d'une commission rogatoire, se sont déplacés à Sidi Bel-Abbès, mais là, le grossiste recherché prenant les devants, avait pris la fuite. Les 2 individus arrêtés, après avoir été entendus par le procureur de la République près le Tribunal d'El Attaf, mercredi dernier, ont été placés sous mandat de dépôt.