A�N-SEFRA Le train-train de la chenille processionnaire Chaque ann�e des centaines d�hectares de pins � plant�s dans le cadre du barrage vert � sont envahis et ravag�s par les chenilles processionnaires. Les services des for�ts sont appel�s � une campagne de traitement des bandes de pins d�Alep de la r�gion. Cette esp�ce de conif�re � feuillage persistant est infest�e par la chenille processionnaire qui est � son dernier stade (L5). Des multitudes de nids sont form�s d�s le stade (L1) sur les branches des pins, passant ainsi toutes les �tapes (L1 � L5). Une fois parvenues � maturit�, elles vivent en colonies, et se d�placent en file indienne pour enfin s�enfouir dans le sol et se convertir plus tard en papillon. Ce genre de ver provoque des maladies des yeux, et provoque une r�action urticante donnant de fortes d�mangeaisons qui se traduisent souvent en ecz�mas et demeurent souvent ingu�rissables. La lutte anti-processionnaire devrait se faire normalement � la f�condation qu�on appelle premier stade (L1 en septembre-octobre), maintenant qu�elle est � son dernier stade (L5), il ne reste plus que le ramassage et l�incin�ration, sinon la chasse aux papillons par la glu, car une fois le m�le obtenu, c�est toute une armada de papillons femelles qui s�ensuit, apprend-on aupr�s d�un �colo. Aucun traitement, du moins pour le moment, n�est pr�conis� de la part des services des for�ts qui devront normalement agir sur ce danger environnemental, car la bande foresti�re avoisine les �tablissements scolaires (comme les deux CEM. B.4, et autres �coles primaires), ainsi que les habitations ; une bande qui s�allonge sur des dizaines de kilom�tres, longeant la RN 6 du sud de la wilaya en allant vers les Hauts-Plateaux. B. Henine RAPTS D�ENFANTS Oran, entre psychose et rumeur Depuis l�enl�vement et le crime odieux des deux enfants de Constantine, Brahim et Haroun, les rumeurs et la psychose s�emparent des Oranais cr�ant un climat de malaise et de peur. Ainsi en l�espace de 48 heures se sont des informations faisant �tat de trois tentatives de rapts d�enfants qui ont vite fait le tour de la ville d�Oran, alors que dans le m�me temps, les services de s�curit� optent pour le silence ou la prudence. Ainsi, les faits qui sont rapport�s �voquent la tentative d�enl�vement d�une petite �coli�re du quartier populaire d�El Hassi ce dimanche, ayant amen� la gendarmerie � effectuer des recherches pour retrouver une fourgonnette. Ce sont deux individus � bord de ce v�hicule qui auraient tent� d�approcher la jeune �coli�re. La m�me journ�e � deux endroits diff�rents, la m�me sc�ne se serait produite au niveau de la commune de Messerghine ainsi qu�au quartier l�USTO d�Oran, avec de jeunes �coli�res qui auraient donc �chapp� � un enl�vement. Si jusqu�ici aucune confirmation ou infirmation officielle n�a �t� rendue publique par les autorit�s, cela refl�te le v�ritable climat de peur et de psychose qui s�est empar� des familles et de la population. Le traumatisme r�el qu�ont provoqu� les crimes odieux des jeunes enfants, particuli�rement en l�absence de communication et d�information pour rassurer les parents, sont propices pour provoquer ce type de r�action. Le besoin d�information et de s�curit� comme exprim� par des parents aux abords des �tablissements scolaires, est fort et ce sont des mesures � la hauteur de ces angoisses qui doivent �tre prises en urgence. De partout, sont demand�es des journ�es de sensibilisation avec des psychologues qui pourraient ainsi, prendre en charge la frayeur qui s�empare aussi des enfants plus jeunes. Fay�al M. SEBDOU Le meurtrier de la petite Sanaa pr�sent� devant le juge C��tait une ville morte, tous les acc�s menant vers le tribunal �taient bloqu�s, un important dispositif de s�curit� compos� des deux corps (gendarmerie et police) quadrillait la ville depuis le lever du jour. Tout le monde craignait un d�rapage, car la mort de la petite Sanaa a tout remis en question, rien ne sera comme avant dans cette paisible contr�e de la steppe. L�auteur du crime et son complice �taient auditionn�s hier lundi par le juge d�instruction et une immense foule �tait d�j� pr�sente devant le palais de justice. D�j�, lors des fun�railles de cette petite, fille orpheline de p�re, il �tait difficile de ma�triser la foule en col�re et il aura fallu l�intervention de l�imam qui, lors de la pri�re de l�absent, appela au calme et � ne pas c�der � la tentation de vengeance. Chez la tribu des Ouled N�har, on pardonne tout, sauf le crime de sang et encore moins celui d�une fillette. Ce lundi 18 mars a �t� sans doute le jour le plus long pour la population de Sebdou. M. Zenasni SIDI BEL-ABB�S Une personne arr�t�e pour tentative d�enl�vement de deux enfants Dans la journ�e de dimanche dernier, une personne a �t� arr�t�e par la police apr�s avoir �t� accus�e de tentative d�enl�vement de deux enfants �g�s de 10 ans, au niveau du quartier de Sidi Djilali � Sidi Bel-Abb�s. Selon les deux enfants accompagn�s de leurs parents qui se sont rendus � la s�ret� de Benhamouda pour y d�poser plainte, le mis en cause les a attendus � la sortie de l��cole vers midi, les a suivis avant de les poursuivre jusqu�au hall de l�immeuble o� ils habitent. Il aurait sous la force, oblig� l�un des enfants � le suivre. Selon leurs d�clarations toujours, �nous nous sommes mis � hurler et cet inconnu a pris la fuite. Sur la base de ces d�clarations, les policiers ont effectu� des rondes, accompagn�s des enfants et ont rep�r� le suspect qui fut arr�t�. Celui-ci �tait en possession d�un poignard. Apr�s enqu�te, il s�est av�r� qu�il �tait recherch� par les services de s�curit�. Le suspect a, pour r�pondre aux accusations des enfants, d�clar� : �Je les poursuivais en courant pour leur faire peur seulement, car ils faisaient subir des brimades � mon fr�re�. Le suspect a �t� lib�r� pour l�instant, car la police doit r�interroger les enfants afin de mettre au clair cette affaire de tentative d�enl�vement. A. M. Un �tudiant r�sidant � la cit� Attar Bellab�s poignard� Un jeune �tudiant r�sidant � la cit� Attar Belabb�s a �t� sauvagement agress� le mercredi 13 mars par deux jeunes alors qu�il se trouvait dans un caf�. La victime qui a re�u des coups de poing et des coup de couteau a �t� admise aux urgences du CHU de Sidi Bel-Abb�s o� elle a s�journ� pendant six jours. Elle en est ressortie apr�s avoir subi plusieurs interventions chirurgicales et b�n�fici� d�une incapacit� de 45 jours. Les deux agresseurs ont �t� arr�t�s et �crou�s. L�affaire remonte au mardi 12 mars, lorsque des �trangers � la cit� ont p�n�tr� de force dans une salle o� des r�sidents de la cit� Attar organisaient une f�te. S�en est suivi alors une dispute entre l��tudiant et les deux �trangers. Ces derniers ont �t� oblig�s de quitter les lieux. Mais le lendemain, ils l�ont retrouv� dans un caf� et l�ont agress�. A. M. L�AFFAIRE DE L�HOMME D�AFFAIRES ASSASSIN� � BOUMERD�S �LUCID�E 3 suspects arr�t�s � Telagh L�affaire de l�homme d�affaires assassin� il y a pr�s de deux mois en son domicile � Boumerd�s, a �t� �lucid�e cette semaine � Telagh, par la Gendarmerie nationale de Sidi Bel Abb�s. Trois personnes pr�sum�es, auteurs du forfait ont �t� arr�t�s. Cette affaire remonte � la fin du mois de janvier dernier, lorsqu�un homme d�affaires r�pondant aux initiales de M.I. a �t� assassin� � son domicile qui a �t� �galement cambriol� par des inconnus. Trois suspects ont �t� arr�t� dans la localit� de Telagh apr�s l��mission d�un mandat d�arr�t. Les trois pr�sum�s meurtriers, accus�s de constitution d�association de malfaiteurs, de vol avec violence, de port d�armes prohib�es et de meurtre avec pr�m�ditation, seront remis incessamment aux services de s�curit� de Boumerd�s.