Invit� � une �mission diffus�e par la Cha�ne II de la Radio nationale, M. El- Hadi Khaldi, ministre de la Formation professionnelle, est revenu sur la contribution de son d�partement dans le cadre de la relance �conomique. A ce propos, il a expliqu� que le secteur de la formation professionnelle adopte depuis un certain temps une nouvelle politique d'approche. Selon M. Khaldi, il n'est plus question de prodiguer des formations pour la simple raison de former. D�sormais, il est question de r�pondre � un besoin exprim� par le monde du travail. Dans le m�me ordre d'id�es, l'orateur a expliqu� que son d�partement a saisi toutes les parties concern�es (entreprises, collectivit�s...) afin d'exprimer leurs besoins en mati�re d'embauche. C'est ainsi qu'il a �t� proc�d� � l'introduction de nouveaux cycles de formation afin de permettre aux apprenants de trouver une insertion professionnelle � l'issue de leur cursus. Autre nouveaut� introduite : le mode de l'apprentissage. Le ministre n'a pas tari d'�loges sur ce syst�me de formation tant il permet aux �tudiants de suivre une formation pratique au sein m�me des entit�s �conomiques. Pour ce faire un dispositif d'encouragement a �t� mis en place par le gouvernement afin d'inciter les entreprises � prendre en charge un certain nombre d'apprentis. Il s'agit d'un abattement de 1% sur la d�claration du G50. Cet avantage fiscal n'est octroy� aux entreprises concern�es que dans le cas o� celles-ci prennent en charge un minimum de 15 apprentis, a-t-on pr�cis�. L'adh�sion des entreprises � ce programme rendra possible le recyclage d'une partie des quelque 7 millions de fonctionnaires affili�s � la S�curit� sociale. La moyenne est estim�e � quelque 900.000 places par an. Interrog� sur le programme Meda II, El-Hadi Khaldi a expliqu� que ce proc�d� n'est pas une enveloppe financi�re allou�e par l'Europe mais plut�t une sorte de montage financier auquel l'Alg�rie participe avec 49 millions d'euros. Il n'en demeure pas moins que Meda II est un programme d�di� � la mise � niveau des travailleurs aux pays de la rive sud. Sur ce point, il a �galement �t� expliqu� que la qualification de la main-d'œuvre est une condition sine qua non pour la fourniture d'un produit conforme aux normes internationales, notamment � la veille de l'accession de l'Alg�rie � l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Invit� � donner son avis sur l'annulation du bac professionnel, M. Khaldi a tout simplement r�pondu que ce projet a �t� une erreur. Selon lui, il y a e u empi�tement sur la platebande de l'enseignement classique. Le ministre a assur� que le projet existe toujours mais qu'il fallait comprendre que le baccalaur�at professionnel doit d�boucher sur un poste d'emploi et non pas sur une place � l'universit�. L'invit� de la cha�ne d'expression amazighe a aussi soutenu que le secteur de la formation professionnelle va d�sormais prendre en charge tous les recal�s de l'�cole, et ce, conform�ment aux orientations du pr�sident de la R�publique