C�est sur cette probl�matique que diff�rents professionnels de la sant� ont ax� leur d�bat ce jeudi � l�initiative du RCD en vue �de d�velopper une communication de proximit� et �tablir ainsi un lieu d��change�, selon le Dr Sa�d Sadi qui justifie son action par le constat d�une � r�gression effarante dans le domaine de la sant�. Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - L�invitation des professionnels de la sant� et des cadres du parti s�inscrit dans le cadre de la pr�paration de la direction du RCD de son premier dossier consacr� � la sant� en pr�vision de la tenue de son congr�s pr�vu au mois de novembre. La situation de la sant� en Alg�rie, qui se caract�rise par l�insatisfaction exprim�e par les malades et les soignants, est pr�occupante � plus d�un titre. Les efforts d�ploy�s dans le domaine depuis l�ind�pendance ne peuvent �tre reni�s, cependant les r�sultats restent loin des esp�rances. L�historique du syst�me de sant� alg�rien a �t� trac� pour l�occasion par M. Terak, ex-directeur du CHU Mustapha. Ce dernier, revenant sur l�av�nement de la m�decine gratuite, dira que �les structures fonctionnent � 30 % de leurs capacit�s dans certaines r�gions du pays alors que d�autres souffrent d�une grande surcharge, notamment dans les grandes villes�. Les ann�es 80 ont �t� caract�ris�es par l��quipement en masse, la loi 85/05 portant promotion de la sant�, un d�s�quilibre dans la couverture sanitaire et une inadaptation du statut m�dical. Cette r�volution a plac� le secteur de la sant� aux premiers rangs avec 188 000 travailleurs, repr�sentant 12.9 % du personnel de la Fonction publique. �Les ressources financi�res actuellement se divisent comme suit : 60% � la charge de l�Etat et 40 % pour la S�curit� sociale�, a indiqu� M. Terak avant d�indiquer que le prix du repas du malade ne d�passe pas les 80 DA /jour. Pour sa part, le Pr Chaou a signifi� que �l�urgence est de pr�server les acquis en infrastructures et en ressources humaines et � trouver des solutions, initier un v�ritable d�bat d�mocratique, repenser le syst�me de sant� en place et impliquer tout le monde�. Il n�a pas omis d�exhorter � relever le niveau de notre syst�me sanitaire. Il s�agit, selon le conf�rencier, de pr�server les ressources humaines et formation, d�assurer une formation continue avec la n�cessit� de la r�gionalisation des soins, l�information m�dicale et un financement ad�quat pour une ma�trise des d�penses. La vitrine de tout �tablissement de sant� �tant ses urgences, le Pr Chaou a recommand� la prise en charge des urgences m�dicochirurgicales et l�encouragement de l�intersectorialit�, l��thique, l�implication des autorit�s et des m�dias. Enfin, pour conclure le d�bat, il a �t� question d�appliquer des r�formes de fa�on progressive, graduelle et consensuelle avec l�implication active du praticien, de l�Etat et du citoyen. Il faut aussi la mise en place de comit�s locaux d��valuation de la qualit� des soins.