La col�re gronde chez les agents de s�curit� employ�s sous contrat par la SGS (Soci�t� de gardiennage et de s�curit�) dans le secteur bancaire de la wilaya de Tizi-Ouzou o� ils sont environ 150 � exercer � travers une cinquantaine d�agences CNEP et BADR. Un groupe de ces agents s�est rapproch� de notre bureau pour d�noncer leurs conditions sociales, notamment les salaires qui n�exc�deraient pas 10 500 DA. La soci�t� qui les emploie, affirment-ils, per�oit entre 21 000 et 23 000 DA de la part des banques sous-traitantes. �Un net recul en mati�re de salaires comparativement aux 14 000 DA qu�on percevait chez la soci�t� interbancaire Amnal et apr�s le retrait de la SPAS (Soci�t� de pr�vention et d�action en s�curit�) qui nous versait 12 000 DA�, se plaignent les agents contestataires. Exhibant une fiche de paie, l�un d�eux fait remarquer que certaines indemnit�s comme la prime de risque sont expurg�es du bulletin de paie qui ne fait pas mention de cette prime dont le taux est de 20% de la r�mun�ration principale, au m�pris du d�cret ex�cutif qui stipule que cette indemnit� est, avec celle relative � la suj�tion, exclusive de toutes primes et indemnit�s notamment des indemnit�s forfaitaires de service permanent, de travail post� et de nuisance. Les multiples griefs des agents, �sur lesquels ils ne pr�f�rent pas s��taler pour l�heure�, portent �galement sur les contrats de recrutement dont la dur�e maximale est d�une ann�e renouvelable sur rapport motiv� de l�autorit� gestionnaire : �Au lieu de cela, on nous fait signer un contrat ouvert portant la date d�effet mais sans la date-butoir, case laiss�e sciemment vide pour que la soci�t� mette un terme au contrat de mani�re unilat�rale quand elle le d�sire.� Il est � noter que les d�cisions de d�signation et les contrats de recrutement des agents (class�s � la cat�gorie 8/1 et 10/1), sont dispens�s du visa de l�galit� des services de la direction g�n�rale de la Fonction publique, pris sous la responsabilit� du gestionnaire. S�estimant l�s�s, les agents de s�curit� de la wilaya de Tizi-Ouzou pr�voient de s�organiser en collectif �afin de porter haut leurs revendications et d�fendre leurs droits bafou�s� aupr�s des institutions bancaires en question, l�Inspection du travail et de la soci�t�. Cela une fois �puis�es les voies de recours aupr�s de cette derni�re. S. Hammoum