Il �tait 9 heures du matin ce 23 septembre quand une coll�gienne �g�e de 15 ans, r�sidant � la cit� des 100- Logts � Boukhors, a �t� enlev�e par quatre individus devant le CEM Bouazza-Belkacem qu�elle fr�quente. Les ravisseurs originaires de la localit� de Rebahia �taient � bord d�un v�hicule l�ger. Ils ont accost� la victime puis l�ont emmen�e de force du c�t� de la station d��puration situ�e dans la zone industrielle, actuellement d�serte, pour �tre sodomis�e, viol�e et d�lest�e d�un bracelet en or. C�est un habitant qui passait devant les lieux du drame qui a entendu les cris de la fillette abandonn�e. Terroris�e, la victime rentre chez elle, en �tat de choc. Sa m�re d�pose le lendemain aupr�s de la brigade de Gendarmerie nationale une plainte qui a d�clench� tout de suite une enqu�te qui a abouti � l�arrestation d�un seul agresseur �g� de 18 ans, originaire de Ouled-Khaled. �Je ne pouvais jamais imaginer que ce genre d�histoire serait v�cue dans notre r�gion, dans notre religion et dans nos traditions�, dira d�un air afflig� son oncle. Le malfrat neutralis� a �t� pr�sent� lundi dernier au procureur de la R�publique qui l�a plac� sous mandat de d�p�t en attendant d�arr�ter les trois autres en fuite. Prolif�ration des caf�s fumoirs La prolif�ration des caf�s � plus de 450 pour la seule ville � d�fraye la chronique � Sa�da. Un ph�nom�ne qui peut s�expliquer par l�afflux consid�rable de citoyens sur ce type de commerce. Mais cette activit� foisonne dans l�anarchie. Certains caf�s manquent visiblement d�hygi�ne et, souvent trop exigus, poussent les consommateurs � siroter leur caf� sur la voie publique, g�nant les passants et surtout les femmes accompagn�es de leurs ch�rubins. Ces caf�s (ou estaminets) ont prolif�r� � qui mieux mieux. A l�instar des g�n�rations qui se sont succ�d� spontan�ment, ce qui a fait dire aux anciens de Madinet Elogban �entre un caf� et un caf�, il y a un caf�. Ils sont devenus un lieu de rencontre par excellence. On y trouve jusqu�� 4 caf�s dans un rayon de dix m�tres sans qu�aucune personne y trouve � redire. La situation semble arranger tout le monde, � commencer par les propri�taires eux-m�mes. Si ces derniers ont eu le m�rite d�avoir investi dans une activit� soumise � rude concurrence, certains d�entre eux sont semblable � de simples bicoques, ils offrent une prestation des plus m�diocres. D�autres n�ont de caf� que le nom, ils ne d�semplissent pas et sont fr�quent�s par une client�le menant une vie oisive. Bond�s � longueur de soir�es ramadhanesques, ces derniers temps, les caf�s se transforment en v�ritable tabagie et le plus �tonnant dans ces lieux devenus fumoirs, les services sont le plus souvent des jeunes pas plus haut que trois pommes et qui devraient �tre sur les bancs des classes.