Une v�ritable premi�re dans les annales de l�examen du baccalaur�at au niveau de la da�ra de Ouacifs. Un candidat a fait plus qu�arracher le fameux s�same pour le monde universitaire en d�crochant son bac, s�rie sciences exactes, avec l�honorable moyenne de 16,78 accompagn�e de la mention tr�s bien. Un seuil qu�aucun postulant de l�unique lyc�e de la localit� n�a r�ussi jusqu�ici. Avec cette performance, le jeune prodige Mustapha Amri, du village de Zaknoune, qui ne bouclera ses 18 ans que le 21 d�cembre prochain, est class� deuxi�me au niveau de la wilaya et 38e � l��chelle nationale, ce qui lui ouvre tout droit la participation au c�r�monial pr�sidentiel annuellement organis� par la pr�sidence de la R�publique en l�honneur des bacheliers �m�rites. Et d�aucuns parmi ses camarades de classe et enseignants et encadreurs du lyc�e polyvalent Amar- Manserie de Ouacifs affirment que l�int�ress� aurait pu pr�tendre � un meilleur r�sultat n��tait un malaise qu�il a endur� durant les quatre jours de l�examen qui l�a s�rieusement �branl� dans sa s�r�nit� coutumi�re. Cependant, cette prouesse personnelle ne saurait occulter le tr�s bon r�sultat global engrang� par l��tablissement suscit�, jamais �gal� depuis bien longtemps et en nette progression par rapport � celui de l�ann�e derni�re. En effet, ils sont 177 parmi les 395 candidats � avoir une moyenne �gale ou sup�rieure � 10 sur 20, synonyme d�adieu au cycle secondaire et de quitus pour celui des �tudes sup�rieures, soit un taux de r�ussite de 44,8%, nettement meilleur que celui enregistr� l�ann�e derni�re qui n��tait que de 33,74%, soit une sensible progression de 11 points. Par fili�re, c�est celle regroupant la cr�me du lyc�e, les sciences exactes, qui d�tient la palme avec 70% de r�ussite (28 re�us sur 40 candidats), suivie de la s�rie des lettres et sciences humaines avec 58,06% de r�ussite (72 re�us sur 124 postulants) et de celle des lettres et langues �trang�res sur 54,34% de r�ussite (25 re�us sur 46 candidats). Viennent par la suite les fili�res techniques avec en quatri�me position la fili�re g�nie �lectrique (8 candidats re�us sur 25, soit un taux de r�ussite de 32%, talonn�e de pr�s par celle du g�nie civil (6 re�us sur 20 candidats, soit le taux de r�ussite de 30%). Et sur l�ultime marche du podium et comme de coutume depuis bien longtemps, la s�rie des sciences de la nature et de la vie qui enregistre le taux de r�ussite de 27,14% avec seulement 38 candidats re�us sur 140. Ces tr�s bons r�sultats qui tranchent nettement avec ceux de la honte que l'�tablissement enregistrait depuis presque toujours, exception faite d�un court interm�de, ne sont point le fruit du hasard. Ils sont l'aboutissement logique du travail en profondeur entam� par le staff administratif intronis� � sa t�te � l�or�e de la rentr�e de septembre 2006. Et pour cause, depuis, le score du lyc�e a tout simplement quadrupl� et la qualit� du bac nettement meilleure avec davantage de candidats ayant eu leur bac avec les mentions bien et assez bien et cette ann�e, la mention tr�s bien. Qui dit mieux ? Tafat K. Encore un bachelier � 35 ans ! L�exemple du candidat de Ouacifs � l�occasion de la session du bac de l�ann�e derni�re ayant r�ussi ce fameux test � l'�ge de 35 ans semble faire des �mules dans la r�gion. En effet, un autre postulant du m�me �ge a r�cidiv� cette ann�e en s�octroyant un bac s�rie sciences de la nature et de la vie. Et le m�rite de Lamara Berdous, ce laur�at singulier, est beaucoup plus grand que celui de son pr�d�cesseur, par ailleurs ancien camarade de classe comme par hasard. En effet, il a poursuivi ses �tudes en solo depuis le niveau de la 4e ann�e moyenne, niveau qu�il avait lorsqu'il a �t� invit� � quitter le cursus scolaire il y a bien des ann�es jusqu�� atteindre ce niveau de la classe de terminale. S�en est suivi alors un autre combat, celui de d�crocher ce tant convoit� baccalaur�at. Un combat qui s�est r�v�l� dur, tr�s dur. Mais notre vaillant �l�ve a fini tout de m�me par prendre le dessus en le d�crochant. Bel exemple pour ces cohortes de jeunes gar�ons qui rechignent � l�effort et abdiquent au premier �chec. L�adage ne dit-il pas que �la gloire ce n�est pas de ne jamais tomber mais de se relever � chaque fois que l�on tombe� ? En tout cas, Lamara Berdous semble avoir bien assimil� cette citation de Jean Baby.