Alors qu�en 2007, environ 3 840 c�bles de cuivre furent vol�s, le rythme semble s�acc�l�rer en ce d�but d�ann�e 2008, puisque les plaintes se multiplient d�non�ant ces actes � r�p�tition ; une situation qui devient de plus en plus inqui�tante. Dans un bilan r�cent dress� par le commandement de la gendarmerie, l�on saura qu�entre 2006 et 2007, ce nouveau ph�nom�ne semble aller en augmentant puisqu�on enregistre une hausse de 2 010 grammes de cuivre vol�s en 2007. Durant l�ann�e �coul�e, l�on apprend que le vol de ces c�bles ne concerne pas uniquement le cuivre, mais �galement les c�bles �lectriques (54 876,4 grammes), les c�bles t�l�phoniques (11 178) et le cuivre (3 840). Seulement la hausse se situe au niveau de ce dernier vol, puisqu�en 2006, on avait enregistr� le vol de 1 830 grammes. Le dernier vol en date a eu lieu au mois de janvier 2008, o� pas moins de 400 m�tres de c�ble �lectrique en cuivre ont �t� subtilis�s � travers plusieurs quartiers de la ville, au niveau du r�seau �lectrique qui alimente le quartier Ibn-Sina (Petit-Lac), provoquant une coupure � pr�s de 400 foyers. Ces vols ont caus� un important pr�judice financier � la Sonelgaz. Un ph�nom�ne qui n��pargne pas la Soci�t� nationale des transports ferroviaires de la wilaya d�Oran qui a enregistr� une perte estim�e � 21 millions de dinars. Ces pertes repr�sentent, nous dit-on, le vol de c�bles en cuivre et autres �quipements m�caniques de valeur. Cette nouvelle pratique perp�tr�e souvent par des bandes sp�cialis�es ne s��tend pas uniquement aux immeubles situ�s � la p�riph�rie mais en plein centre-ville � l�exemple de la rue Larbi-Ben-M�hidi o� les habitants se sont r�veill�s ce dimanche 17 f�vrier 2008 et ont d�couvert que dans la nuit des voleurs ont carr�ment arrach� les c�bles en cuivre de leur b�timent. La prolif�ration de ces vols d�montre que ces bandes sont de plus en plus sp�cialis�es et activent sur commande de receleurs et semblent trouver mati�re � s�enrichir en ciblant les immeubles, qui, souvent par n�gligence, laissent leur portail ouvert durant la nuit permettant ainsi aux voleurs d�agir � leur guise. Toutefois, le probl�me ne r�side pas uniquement dans le pr�judice occasionn� mais pose un probl�me de s�curit� quant aux risques encourus suite � �l�arrachage� de certains c�bles qui peuvent d�clencher une catastrophe due � d��ventuelles fuites de gaz. Amel B.
JOURN�ES D'INFORMATION SUR LES ZOONOSES Une situation alarmante Une journ�e d�information sur les maladies transmissibles � l�homme par l�animal, c�est-�-dire les zoonoses, a �t� organis�e ce lundi au niveau de la wilaya d�Oran. Cette rencontre de sensibilisation �tait beaucoup plus destin�e aux responsables des collectivit�s locales pour leur faire comprendre la situation alarmante qui existe dans la wilaya d�Oran � cause de la pr�sence importante d�animaux errants. Malheureusement, ils n��taient pas nombreux � avoir fait le d�placement. Les services de la wilaya d�Oran estiment, en effet, qu�il existe 4 000 chiens errants, ce qui est un danger permanent pour les citoyens et les enfants notamment. Pour preuve, lors d�une communication sur l��volution de la lutte antirabique de 2000 � 2007, il a �t� indiqu� que durant cette p�riode � Oran, il y a eu 9 d�c�s dus � la rage et qu�il s'agissait, la plupart du temps, d�enfants. Des diapos ont �taient montr�es aux participants sur les lac�rations sur des visage d�enfants provoqu�es par des morsures de chiens. Durant cette m�me p�riode, il a �t� enregistr� par les diff�rents services sanitaires quelque 19 235 morsures d�animaux, soit 2 748 morsures par an. Dans 80% des cas, ces morsures sont provoqu�es par des chiens dont 67% sont des chiens errants, 18% par des chats et 13% par des rats. Cette �valuation a encore montr� qu�� chaque campagne d�abattage de chiens errants en 2004 et en 2007, il y a eu une baisse du nombre des morsures. En d�pit de cela, l�on enregistre encore des d�c�s de rage humaine, un taux de 100% de l�talit�, se d�solent les m�decins. Mais pour ce qui est des zoonoses de fa�on g�n�rale, les participants � la rencontre ont lanc� une mise en garde, car le constat est l'augmentation constante de ces maladies transmissibles. Elles repr�sentent m�me 25% des maladies � d�claration obligatoire. Ainsi, la rage, la leishmaniose, la fi�vre boutonneuse, la leptospirose... sont en passe de devenir un v�ritable probl�me de sant� publique et c�est le corps m�dical qui le confirme. Par ailleurs, la DSP d�Oran a en 2007 enregistr� 2 408 maladies � d�claration obligatoire dont la tuberculose repr�sente 68% des cas, la m�ningite 16%, les intoxications alimentaires 8%