Pr�s de soixante employ�s recrut�s en tant que man�uvre ordinaire des travaux (MOT) au sein des diff�rents services et infrastructures culturelles de l�APC de Skikda n�ont pas per�u leurs salaires depuis septembre 2007. Cette situation rappelle celle v�cue par d�autres coll�gues et rapport�e sur ces m�mes colonnes le 27 septembre 2007, qui ont d� patienter neuf mois pour toucher leurs salaires. Une �prouvante attente, que l�on croyait bannie des pratiques de notre administration, a refait surface au d�triment d�une nouvelle �quipe d�employ�s. Dans les deux cas, la justification du retard �mise par la direction de l�administration locale, est li�e � la forte pr�sence de l��l�ment f�minin dans la liste des employ�s. Comme d�j� signal�, aucune loi n�interdit le recrutement des femmes dans les postes de MOT, au mieux elle leur pr�f�re les hommes par le recours � la formule �le MOT est un poste qui exige de la force�. Sans plus. Les responsables communaux, dont l�ex-P/APC (n�ayant nullement l�intention de tirer sur les ambulances), portent une responsabilit� dans cette affaire ; ils ne d�fendent pas bien les int�r�ts l�gitimes de leurs subordonn�s. Il est inadmissible le temps de six � neuf mois qui, souvent, s��coule entre la signature de la note d�affectation par le maire et le renvoi aux services communaux par ceux de la DAL de l�arr�t� n�cessaire pour le payement des employ�s. Pourtant, personne n�a daign� bouger le petit doigt. A titre d�information aussi, les dossiers des MOT transitent par les services de la da�ra, ils y restent dans les tiroirs durant des jours ou des semaines et ce, selon les personnes et les appuis dont ces derni�res jouissent. Dans ce contexte, des MOT se sont vu d�livrer leurs arr�t�s en un mois � compter de la notification de leur embauche. A la lumi�re des ces donn�es, les recrut�s sont les seuls � �tre p�nalis�s. La cr�dibilit� des institutions �tatiques aussi. Le nouveau maire compte assainir cette situation, une ambition exprim�e lors de son installation le 29 novembre : �Ces employ�s doivent �tre maintenus dans leurs postes et r�mun�r�s comme il se doit. Il n�est nullement question d�un rejet de la tutelle des cette soixantaine de postes� d�clara, sur un ton r�confortant, Ferhat Ghenna�. Notre interlocuteur nous apprend aussi : �Dor�navant, les recrut�s en tant que MOT ne regagneront leurs postes de travail que munis de l�affectation et de l�arr�t�, soit apr�s avoir eu l�approbation de la tutelle�.