Trois membres d�une m�me famille habitant la cit� 448 Logements � Tiaret, ont �t� admis jeudi vers 22h45 aux urgences m�dico-chirurgicales du secteur Youcef-Damardji pour avoir consomm� des g�teaux avari�s, a-t-on appris aupr�s de la Protection civile. Ag�es de 19 ans, 26 ans et 42 ans, les trois personnes, toutes de sexe f�minin, ont �t� �vacu�es apr�s avoir souffert de douleurs intestinales atroces suivies de diarrh�e et de vomissements. Jusqu�� hier, les trois victimes �taient toujours gard�es sous surveillance m�dicale. La majorit� des cas d�intoxication alimentaire enregistr�s cet �t�, sont caus�s par la consommation de g�teaux lors de f�tes de mariage. Pour preuve, plus de 70% sur les 77% cas d�intoxication alimentaire signal�s durant le semestre pass� sont li�s � la consommation de p�tisserie, selon la Direction de la sant�. De son c�t�, la Direction du commerce de la wilaya de Tiaret avait organis� du 7 au 12 juillet dernier au niveau de pas moins de cinq da�ras, une caravane de sensibilisation et de pr�vention aux risques engendr�s par les intoxications alimentaires. Les organisateurs avaient exhort� les citoyens � respecter les indications mentionn�es sur les emballages, notamment celles inh�rentes � la date de p�remption du produit. Une initiative qui a trouv�, certes, un engouement, mais qui reste insuffisante en l�absence d�une v�ritable politique de r�pression contre les commer�ants contrevenants. Les cort�ges de tous les dangers C�est un ph�nom�ne des plus frappants que conna�t la cit� des Rost�mides � chaque p�riode estivale. Il s'agit, en fait, de ces fameux cort�ges de mariage o� l�on enregistre quotidiennement des sc�nes de d�solation sans �gale, frisant parfois la folie. Certains conducteurs, en majorit� des jeunes sans exp�rience en conduite, s�adonnent � des man�uvres de volant et � des d�passements dangereux dignes des grands cascadeurs sans pour autant tenir compte des cons�quences qui peuvent en d�couler. Roulant tr�s souvent en troisi�me position en en �zigzag� � travers des art�res � double sens, ces derniers obstruent carr�ment le passage au point de provoquer un v�ritable d�sordre pour ceux qui viennent en sens inverse. Ces sc�nes sont m�me signal�es de surcro�t au niveau de la tr�mie du centre-ville, engendrant une grande perturbation de la circulation. Pis encore, des enfants laissent leur corps � moiti� � l�ext�rieur du v�hicule en marche, ce qui les expose � un danger permanent sous le silence �complice� des parents. Il suffit d�un simple coup de frein ou une brusque man�uvre pour que le drame se produise. L�autre fait marquant � inscrire parmi les points noirs de ces cort�ges, est celui li� � l�usage des armes � feu, car tirer des coups de carabine durant la tourn�e offerte � la mari�e, devient une coutume, voire un signe de prestige, m�me si ces pratiques sont susceptibles d�aboutir � des incidents graves. Avec ou sans autorisation des services concern�s, le retentissement des balles de fusil devient presque in�vitable. Cela dit, le cort�ge de la nuit qui est r�serv� au mari�, n�est pas sans g�ne, contraignant la population � supporter des d�sagr�ments sonores, m�me � des heures tardives. Il convient de souligner qu�outre les jours de semaine, une moyenne de vingt mariages est c�l�br�e chaque week-end � Tiaret, ce qui renseigne sur l�ampleur des d�sagr�ments subis.