Apr�s les enseignants contractuels qui menacent de reprendre la protestation, le Conseil des lyc�es d�Alg�rie qui pr�pare un plan d�actions pour l�ann�e en cours, voil� qu�un autre syndicat, en l�occurrence l�UNPEF (Union nationale du personnel de l��ducation et de la formation), qui affiche son m�contentement face � l�inertie qui caract�rise le secteur � plusieurs niveaux. En effet, le bureau national de l�UNPEF a organis�, jeudi, un rassemblement r�gional des wilayas du centre afin d�organiser des actions de protestation. Lass�s de voir leurs revendications renvoy�es aux calendes grecques, les travailleurs de l��ducation, qui se disent d�laiss�s par leur tutelle, ont d�cid� de passer � la vitesse sup�rieure. Ils consid�rent que la rentr�e scolaire s�est d�roul�e dans de tr�s mauvaises conditions, caract�ris�e par une surcharge des classes et l�absence des conditions d�accueil des �l�ves. L�UNPEF d�plore, par ailleurs, l�absence d�une politique rationnelle dans l��tablissement du programme d�enseignement primaire. Les enseignants et les �l�ves sont r�quisitionn�s chaque jour pendant six heures 45 mn. Un emploi du temps que conteste l�UNPEF qui demande sa r�vision. Sur un autre plan, ce syndicat exige l�adoption dans les plus brefs d�lais du statut particulier des travailleurs de l��ducation. Ainsi donc, apr�s l�adoption du statut de l�enseignant, les autres travailleurs du secteur s�impatientent et veulent, � leur tour, b�n�ficier du nouveau r�gime indemnitaire, qui va avec la nouvelle grille des salaires. Se positionnant en tant que partenaire social incontestable, l�UNPEF demande � �tre associ�e aux r�formes du secteur et � l��valuation de celles-ci. Ayant toujours contest� la gestion des �uvres sociales par l�UGTA, l�UNPEF insiste sur la n�cessit� d�annuler l�arr�t� minist�riel n�158/94 relatif � la gestion des �uvres sociales, dans l�objectif de faire participer tous les acteurs sociaux, sans distinction ni abus d�autorit�. L�UNPEF aspire � voir les �uvres sociales g�r�es comme une soci�t� o� les travailleurs auront un droit de regard. D�ailleurs, le syndicat demande l�ouverture d�une commission d�enqu�te sur la gestion des �uvres sociales depuis 1994.