Le non-paiement des employ�s, recrut�s au titre de la prime d�insertion pour les dipl�m�s (PID ou ex-CPE), et le faible quota allou� � la wilaya sont les deux probl�mes auxquels sont confront�s les responsables en charge du dispositif et les recrues. L�op�ration d�attribution des postes, chapeaut�e par la direction des affaires sociales de la wilaya de Skikda, a �t� cl�tur�e en d�cembre sous la nouvelle appellation en vigueur depuis mars 2008. 1 100 postes (7 700 pour les universitaires et 3 300 pour les TS issus des instituts et centres de formation professionnelle) ont �t� accord�s pour 19 000 primo demandeurs inscrits � la DAS depuis le transfert des dossiers de la direction de l�emploi. Lanc� en juin et cl�tur� en d�cembre, le pourvoi des postes a dur� 6 mois. Une commission, repr�sent�e par les �l�ments de la DAS et les repr�sentants de l�Agence de d�veloppement social de Annaba, en a �t� charg�e. Concernant le premier point, le DAS, lors d�un entretien qu�il nous a accord�, affirme que le budget est disponible dans les caisses de l�ADS de Annaba. Il est de l�ordre de 139 034 730 dont 108 074 820 destin�s au PID. �Y sont inclus �galement les arri�r�s des salaires au titre de l�exercice 2008�, explique-t-il. Le restant, � savoir 30 965 910 DA, est r�serv� au payement des recrues dans le cadre de la prime d�activit� et d�insertion sociale (PAIS) (l�ex-emploi de jeunes). Les causes � l�origine du retard de payement sont, de l�avis de notre interlocuteur, au nombre de quatre. La premi�re est li�e au retard de transmissions des listes de pointage. La deuxi�me au d�ficit dans la gestion des collectivit�s locales. �Le bon suivi administratif fait d�faut, on peine � respecter et � bien �tablir les proc�dures d�admission des nouvelles recrues : �tablissement des proc�s-verbaux d�installation, signature des contrats entre l�organisme employeur et l�employ�, envoi des donn�es n�cessaires � notre direction��, explique le DAS. La troisi�me, �la dotation budg�taire via les caisses de l�ADS, tarde parfois � nous �tre vers�e�. La quatri�me et derni�re concerne la gestion du lourd passif l�gu� par la direction de l�emploi. �On est en train de g�rer les arri�r�s des salaires des recrues au titre des exercices 2006 et 2007 !� Plus de six mois se sont �coul�s, et les premi�res des 1 100 recrues n�ont encore per�u aucun centime. Au sujet du deuxi�me point, le DAS nous signale qu�une demande de r�vision � la hausse du nombre de postes a �t� introduite aupr�s des services comp�tents du minist�re de la Solidarit� nationale, la Famille et la Communaut� nationale � l��tranger. �Notre objectif est d�avoir 4 000 postes dans le cadre du PID pour Skikda. Pour cela, nous avons plaid� la situation de Skikda sur les plans social, �conomique et acad�mique. Des arguments convaincants ont �t� avanc�s. Nous attendons l�approbation de la tutelle. Gageons qu�en mars, date d�attribution des postes, ce sera mieux que les ann�es �coul�es�, nous dira le directeur des affaires sociales. Il n�en demeure pas moins que m�me 4 000 postes, c�est un peu moins du quart des demandes formul�es. Une demande qui va crescendo, au vu du nombre sans cesse grandissant des promotions sortantes de l'universit� et des instituts et centres de formation professionnelle. Certes, le dispositif PID ne concerne que les institutions publiques et administratives, mais il est toujours peu satisfaisant des besoins r�els. Il faut seulement prendre l�exemple du nombre des inscrits dipl�m�s en droit pour s�en rendre compte : 4 000, soit plus des recrues actuelles. Il y a lieu de souligner qu�une nouveaut� �t� introduite par se dispositif. Il s�agit de l��tablissement d�une convention entre l�organisme employeur relevant exclusivement du secteur �conomique public et la DAS. Deux importantes d�cisions b�n�fiques pour les admis dans le cadre du PID. La premi�re, leur donner la priorit� � l�acc�s aux postes budg�taires lanc�s par la direction comp�tente. La deuxi�me, mettre sur un pied d��galit� les employ�s permanents en termes d�obligations et de droits. L�attribution des postes a concern�, par ordre d�croissant, les sp�cialit�s suivantes : informatique, sciences �conomiques , comptabilit�, g�nie civil, architecture, m�decine et droit. La grosse part a �t� engloutie par la direction de l��ducation, avec 80 postes, suivie par le secteur de la justice et la Dlep respectivement avec 70 et 60 postes. Les communes ont eu droit � une fourchette entre 6 � 25 postes, et ce, en fonction des besoins locaux. Pour la distribution requise, la commission a recouru au syst�me de pond�ration (la notation) en se basant sur trois crit�res essentiels : l�anciennet� du dipl�me, la situation familiale et la situation sociale. Dans le souci de donner une chance au grand nombre des primo demandeurs et de permettre aux organismes employeurs un meilleur tri des candidats, il y a eu l�envoi de beaucoup de profils recherch�s pour chaque poste. Comme de coutume, quelques irr�gularit�s sont � relever, comme exemple, cette licenci�e en droit 2002 toujours au ch�mage, alors qu�un dipl�m� d�une fili�re technique de l�ann�e 2006 a �t� admis. Plus d��quit� dans la prochaine attribution et payement ponctuel et r�gulier des admis sont les deux plus grandes pr�occupations.