�L�assainissement op�r� dans les listes des b�n�ficiaires du dispositif du Laig plus connu sous l�appellation �filet social�, nous a permis de d�celer des irr�gularit�s et des d�passements graves�, a indiqu� jeudi dernier, le directeur de l�action sociale de la wilaya de Tiaret lors du forum de la radio locale. Appuyant ses propos par des chiffres, le m�me intervenant devait pr�ciser que pas moins de 786 sur les 13 000, repr�sentant le quota global de la wilaya, sont consid�r�s comme des indus b�n�ficiaires dans la mesure o� ils ne r�pondent pas aux conditions �dict�es par les textes r�gissant ce dispositif. Pire encore, certains sont inscrits sur les listes et encaissent les indemnit�s mais sans pour autant travailler r�ellement dans les postes o� ils sont affect�s. Idem pour l�autre formule �Allocation forfaitaire de solidarit� (AFS)� o� il a �t� enregistr� 3 436 faux b�n�ficiaires sur les 27 000 postes allou�s au titre de l�ann�e 2008. Ces d�clarations ont laiss� entendre que l�octroi de ces postes de travail se fait par complaisance, affinit�s et autres consid�rations au d�triment des ayants droit que sont principalement les charg�s de famille sans ressources. Ce constat amer est fait, faut-il le pr�ciser, au niveau de toutes les communes, si l�on tient compte des innombrables dol�ances qui parviennent � notre bureau. Interrog� sur les projets �Blanche alg�rie� pour lesquels des jeunes ont manifest� leur courroux, le directeur de l�action sociale devait argumenter le probl�me par le fait que le quota de 24 op�rations destin� � la wilaya demeure insuffisant � plus d�un titre, compte tenu, dira-t-il, du nombre de demandes. A ce sujet, l�invit� de l��mission a tenu � souligner que le minist�re de la Solidarit� inform� de la situation a d�gag� � titre exceptionnel quelque huit projets suppl�mentaires en attendant l�attribution pour l�ann�e 2009 d�un quota plus important. Abordant le volet des projets lanc�s, le responsable de ce secteur devait pr�ciser que la wilaya aura prochainement sa propre maison des associations qui sera utilis�e comme �tant un espace d�activit�, de rencontres et d�expression pour le mouvement associatif d�autant plus que la majorit� des associations � Tiaret se plaignent de l�absence de telles structures. Les autres op�rations en cours de r�alisation consistent, selon le m�me orateur, en une �cole de jeunes non-voyants � Dahmouni et un centre m�dicopsychologique � Tiaret. Dans ce contexte, l�on apprendra aussi que six antennes de Soemo ont d�j� fait l�objet de demande d�inscription pour �tre implant�es � travers les localit�s accusant un d�ficit en la mati�re. Le chapitre li� � la prise en charge des harraga n�a pas �t� en reste lors de cette s�ance-d�bats, le DAS lui avait consacr� une bonne partie de son intervention. �Sans distinction aucune, harraga, handicap�s, SDF, sinistr�s, d�munis ou autres cat�gories en d�tresse, la direction de l�action sociale est l� pour leur tendre la main � travers, entre autres, l�accueil, l��coute, le dialogue et l�intervention�, devait r�pliquer l�invit� de la radio. R�pondant � une question li�e au dispositif d�emploi, l�on saura qu�au titre du contrat pr�emploi, par exemple, qui compte un nombre impressionnant de postulants, pas moins de 293 universitaires ont �t� plac�s en l�espace de trois mois. D�autres le seront incessamment, soit d�s l�octroi du quota 2009 par le minist�re concern�. Parlant toujours de ce cr�neau, le DAS devait signaler en direction des journalistes que le lancement prochainement du dispositif Tup- Himo, pour ne citer que celui-ci, permettra �galement de g�n�rer quelque 703 postes d�emploi pour la jeunesse locale. Il convient de noter que d�autres points ont �t� abord�s par le premier responsable de l�action sociale dont le r�le des cellules de proximit�, le partenariat avec les associations, le ph�nom�ne de la mendicit�, le placement des nouveau-n�s, les m�res c�libataires et les personnes �g�es.