L'ex-milieu de terrain de la sélection algérienne, Walid Mesloub (32 ans) s'est engagé officiellement, samedi, pour deux saisons et demie avec le RC Lens, 16e de la Ligue 2 française. Libre depuis la résiliation de son contrat avec le FC Lorient, Mesloub a déjà entamé les entraînements avec sa nouvelle équipe et il s'est exprimé sur son arrivée à Lens sur le site officiel du RCL. «A Lorient, on a vécu une saison difficile l'année dernière. Un nouveau staff est arrivé avec lequel j'ai discuté. On a mis les choses à plat et on n'avait peut-être pas la même vision. On a ainsi décidé de se séparer à l'amiable et dans de bonnes conditions. Eric Roy m'a contacté pour connaître ma situation, à savoir que j'étais en train de résilier mon contrat. On a parlé d'une éventuelle arrivée au Racing pour un projet bien précis. J'ai pris le temps de réfléchir et on a trouvé un accord. Je suis très heureux de signer au RC Lens ! J'ai joué plusieurs fois contre le Racing en Domino's Ligue 2 et même en Ligue 1. C'étaient de beaux matchs. J'en garde un très bon souvenir. Le RC Lens est un club mythique et historique. Je suis arrivé il y a quelques jours pour sentir un peu la saveur du terrain et l'engouement qu'il y a autour du club. J'ai rapidement été sous le charme. Ça m'a donné envie d'être sur les terrains et d'aider mes futurs équipiers», a indiqué Mesloub, ravi de l'accueil que lui ont réservé ses nouveaux coéquipiers. «Le RCL, un club mythique et historique» «Très sincèrement, les joueurs m'ont vraiment bien accueilli dès le premier jour. On s'est vite chambré. J'ai tout de suite senti qu'ils étaient contents de me voir et d'éventuellement jouer avec eux. Ça a aussi pesé dans la balance. C'est important pour moi de ressentir un groupe qui vit bien où règne une bonne ambiance. Ça m'a conforté dans mon choix... J'ai 32 ans et certains penseront que je viens passer des vacances au RC Lens. Ce n'est pas du tout le cas, sinon j'aurais choisi une autre destination en termes de climat [Ndlr, rires]. Je viens pour apporter mon expérience, ma façon de jouer, ma vision du jeu. Il y a de bons jeunes en devenir et j'aimerais les épauler. Ajoutez à cela l'engouement qu'il y a au stade Bollaert-Delelis, ça me donne fortement envie de relever le challenge ! Tout le monde parle de ce stade et de ses supporters. On sait que Bollaert-Delelis, c'est unique. Surtout quand je vois l'affluence d'hier. En Domino's Ligue 2, contre Orléans, sans lui faire offense, un match qui n'a pas forcément une grande saveur en termes d'affiche... Et il y avait plus de 20 000 spectateurs avec un public qui a poussé tout le match ! J'avais des frissons. Ça donne envie de tout donner pour eux !» a précisé l'ex-international algérien, avant de faire quelques révélations sur sa personnalité et sa vie privée avant d'entamer sa carrière de footballeur. «Je viens apporter mon expérience» «Je suis quelqu'un de très simple. J'aime passer du temps à la maison avec ma famille. Avant de jouer au football, j'ai travaillé. J'ai été facteur, chauffeur-livreur, j'ai travaillé dans une chaîne de restaurants... j'ai enchaîné plein de petits métiers. Je ne m'en cache pas et j'en suis fier. Je sais les sacrifices et ce que j'ai enduré pour en arriver là. C'est une chance d'être ici aujourd'hui. J'en ai vraiment conscience car je sais ce que c'est de travailler et de gagner en France un autre salaire que celui de footballeur. La vie n'est pas facile pour tout le monde. Je respecte énormément le football et tout ce qu'il peut offrir. Mais surtout, je n'oublie pas d'où je viens. Je suis très bien entouré pour cela. J'ai les pieds sur terre et je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas», a-t-il révélé.