Une fois la nuit tombée, seules les lampes externes des habitations donnent un semblant de lumière dans la rue, sinon tout est plongé dans l'obscurité. Les habitants du douar El-Herartha dans la commune de Taougrit au nord-ouest de la wilaya de Chlef ont interpellé ce mardi, les responsables locaux afin de prendre en considération leurs préoccupations, notamment l'amélioration de leur cadre de vie. Ils estiment que les conditions de vie, là-bas, sont plutôt difficiles. Il y manque énormément de choses pour une vie meilleure. La liste de ces insuffisances et autres carences est longue : pénurie d'eau potable, absence complète du transport scolaire, carence en aménagent urbain, tels que l'insuffisance du réseau d'assainissement, du manque de trottoirs, de l'éclairage public, etc. Ajouté à cela, l'absence de quelques équipements publics de taille, à l'instar d'un C.E.M, d'une antenne administrative, d'un foyer de jeunes et de terrains des sports de proximité. Toutes ces carences influent négativement sur la vie de tous les jours de ces habitants en hiver comme en été. Si l'on décortique ces déficits et carences, l'on trouve que le douar n'est pas raccordé au réseau d'AEP. «Nous manquons énormément d'eau potable. Nous achetons la citerne tractable à 1.000 DA à partir de la localité d'Ouled Mouhani à dix kilomètres. Ce problème s'aggrave durant l'été!», affirment les protestataires. Le transport scolaire brille par son absence. Aucune navette n'est assurée pour transporter les élèves. La lumière s'avère d'une nécessité primordiale, du fait que l'éclairage public y est défectueux et ce, depuis longtemps. «L'éclairage public n'a pas été rénové, et notre douar est plongé dans le noir. Une fois la nuit tombée, seules les lampes externes des habitations donnent un semblant de lumière dans la rue, sinon tout est plongé dans l'obscurité», ont ajouté les mêmes habitants. Les jeunes et les enfants, quant à eux, sont privés d'espaces de jeux. Par ailleurs, les problèmes posés fortement par les résidents sont ceux relatifs à la qualification de leur mosquée alors que les travaux ont été achevés depuis plus de sept ans. D'après les habitants, il faut traverser cinq kilomètres pour faire la prière du vendredi. «Nous demandons à la direction des affaires religieuses et des wakfs d'affecter un imam dans notre mosquée afin de nous éviter le déplacement vers d'autres localités alors que nous disposons d'une mosquée», ont fait savoir les habitants du douar El-Herartha. Les habitants qui semblent dépités par «l'état de sous-développement» de leur localité, soulignent l'indifférence des autorités et leur mépris vis-à-vis de leur localité. Ils réclament l'intervention des autorités de la wilaya pour améliorer leur cadre de vie.