La sélection algérienne cadette a décroché 4 médailles (2 or, 1 en argent et trois en bronze). Que peut-on dire sur ces championnats d'Afriques des nations des petites catégories lesquels viennent à peine de prendre fin à la salle Harcha Hacène si ce n'est les deux seules médailles en vermeil remportées par la jeune Meriem Mebarki âgée à peine de 14 ans, et Yousra Zeboudj qui a également réussi à remporter le titre africain en juniors, une très grande performance pour l'Algérienne (encore cadette). Il faut dire que les deux autres médailles d'argent ont été remportées par Yousra Zeboudj en épée féminine et Albert Frégil en fleuret masculin. A l'issue des épreuves consacrés aux cadets, la sélection algérienne s'est adjugée un total de 7 médailles (2 or, 4 argent, 1 bronze). Il y a lieu aussi de préciser que lors de la deuxième et dernière journée consacrée aux cadets, une autre médaille d'or a été décrochée par Kaouther Belkbir en sabre féminin après sa victoire en finale (15-12) devant sa compatriote Naila Benchekor qui a remporté l'argent. Ces dernières ont également réussi à se faufiler au devant de la scène eu égard à leur immense talent. Mais pour en savoir plus, la sélection algérienne cadette a décroché 4 médailles (2 or, 1 en argent et trois en bronze). Les juniors en revanche se sont adjugés une en or et trois en argent lors des épreuves des Championnats d'Afrique d'escrimes de jeunes catégories (minimes, cadets et juniors) dans les trois armes. En somme et après un début en fanfare, nos athlètes se sont relâchés au fur et à mesure laissant la palme revenir aux éternels Egyptiens dont la discipline semble désormais leur appartenir. Meriem Mebarki : «Tokyo et Oran, mes principaux objectifs» Meriem Mebarki, s'adapte avec les différentes épées, une habitude qui l'a motive par la suite, d'être également pointilleuse avec son instrument. D'un père qui lui, a préféré papoter sur la petite balle, Meriem, n'arrête point d'étonner, ses performances qui parlent pour elle, pourraient lui valoir beaucoup de satisfactions à l'avenir. Déjà, vice championne d'Afrique de sa catégorie l'an écoulé, et récente championne par équipes sur le plan Méditerranéen, elle ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, elle améliore énormément ses qualités physique et technique de là, ses performances, pouvant la propulser à sa plus haute distinction. Le Laboratoire «Merinal» a été séduit par la prestation et le sérieux de cette prodige, lequel, décide de la sponsoriser en lui permettant d'entamer les différentes préparions en prévision des Jeux Olympiques de Tokyo, mais aussi des Jeux Méditerranéens que la ville d'Oran accueille en 2021. Durant ce championnat d'Afrique que notre pays accueille depuis quelques jours, elle s'est permis le luxe de disposer de grandes championnes en la matière, à l'image des Egyptiennes connues pour leur engagement dans cette pratique devenue une tradition dans ce pays. A peine 14 ans, elle a déjà pris part à plusieurs compétitions, ancienne jeune nageuse, Meriem s'est plutôt rapprochée de l'escrime, «Ce fut un coup de foudre pour moi, j'ai aimé cette pratique sportive où je me suis habituée». Quelle a été sa réaction après la médaille remportée lors de ce championnat d'Afrique, «C'est une immense joie pour moi, je l'a voulais cette médaille depuis les premières rencontres de séries, je sentais que j'avais retrouvé mes sensations. Après les demi-finales contre l'Egyptienne, je me suis dite que la médaille ne devra pas m'échappée, elhamdoullah, je suis championne d'Afrique». S'agissant de ses objectifs, elle rétorque : «Je me suis pleinement donnée pour arriver à ce niveau de la compétition, maintenant, le vais me concentrer sur la préparation et la qualification des JO de 2020 mais aussi sur les JM d'Oran, pour peu, que les moyens soient à la mesure de ces deux compétitions». Sportive accomplie et studieuse, Meriem arrive à joindre les deux bouts, tout en essayant de garder sa forme. «Je m'entraîne six fois sur sept quotidiennement, sauf le dimanche, si non, les week-ends, c'est deux fois par jour, le reste c'est à la guise de mon coach, comme par exemple les côtés (physique ou psychologique). Concernant l'aspect technique, j'augmente le nombre de séances avec mes coachs, cela me permet de progresser. J'estime qu'aujourd'hui il va falloir travailler davantage pour plus de satisfactions, c'est ce qu'on s'est tracé comme plan de charge. J'essaierais de faire de mon mieux pour arriver à disposer des juniors pour cette fin de compétition, ensuite progressivement l'autre catégorie, celle des séniors, je sais que c'est une catégorie très complexe mais avec de la volonté, ça devrait arriver». Khaoutar Belkebir : «C'était un parcours difficile» La jeune Khaoutar dispose de ces qualités pouvant la propulser vers le haut niveau. Cette jeune athlète dont la fiche de progression semble des plus logiques, est en mesure d'étaler ses prédispositions pour les futures grandes compétitions. Après sa difficile rencontre contre sa compatriote Nehla Benchekor, elle dira, “Je suis très contente de cette consécration. C'était un parcours difficile surtout en finale face à Nehla Benchekor, mais j'ai toujours cru en mes chances pour décrocher le titre » . En revanche, la jeune Benchekor fille de Abdallah Benchekor l'ancien champion de natation, avait fait ses débuts par la pratique de la natation, mais sa technique dans l'escrime, n'a point laissé insensibles les responsables de cette pratique, elle fait aujourd'hui les beaux jours d l'escrime national.