Les officiels ne semblent plus vouloir attendre encore. Après le report de la dix-huitième journée du championnat d'Algérie de super division (Messieurs), qui devait se tenir ce mardi 05 mars, entachée d'une grève des arbitres officiels (AMC), une autre grève est annoncée pour ce week-end. Elle risquerait d'engendrer des conséquences néfastes, lesquelles risqueraient de perturber la suite du programme de la pratique en question. Les officiels ne semblent plus vouloir attendre encore. Qu'est ce qui a donc poussé au pire, qui pourrait probablement causer un malaise, et delà, un retard dans la compétition. Pour les responsables de la commission des arbitres, «ce report est intervenu en raison de la grève des AMC, non après le constat d'une de leur carence, mais pour des raisons financières. Cela dit, cette première pourrait se voir emboiter d'autres pas en mesure de créer des antécédents». Il y a lieu de souligner que les arbitres (officiels de table et de marque), n'ont pas perçu leurs dus depuis le mois de novembre écoulé. Ils ont décidé de lancer un mouvement de grève dès mardi (Ndlr: dix-huitième journée). Il y a lieu de noter que ces derniers utilisent leur propre argent, pour se déplacer afin d'officier leurs rencontres. Ali Slimani, Président de la FABB: «Il n'y aura aucune grève» « J'ai en effet reçu la lettre de Mr Belkham, mais je suis convaincu qu'il n'y aura pas de gel des activités des arbitres, puisque ces derniers m'ont assuré qu'ils n'observeront aucune grève. Des arbitres m'ont envoyé des emails, m'assurant qu'ils se démarqueront de ce mouvement. Quant aux indemnités d'arbitrage, mentionnées dans la lettre, j'ai expliqué à M. Belkham que cela dépend des cotisations et des frais d'engagement des clubs. Jusqu'à présent, les clubs n'ont pas encore honoré leurs frais d'engagement. Il était question d'aborder le sujet lors de l'assemblée générale ordinaire (AGO), qui devait se tenir le 2 mars, mais celle-ci a été reportée au 14 mars. On abordera ainsi ce thème lors des travaux de l'AGO», dira le premier responsable de la FABB. De son côté, le représentant des arbitres, Hamza Belkham, affirme que tous les arbitres, «hormis deux ou trois», comptent observer la grève. «Dans le basket-ball de l'élite, il faut trois arbitres en plus des OTM pour officier une rencontre. Nous ne voulons pas perturber le championnat, mais c'est notre seul recours pour exiger nos indemnités d'arbitrage, puisque la FABB fait la sourde oreille». Ce dernier explique avoir proposé à la FABB une nouvelle méthode d'indemnisation des arbitres «comme cela se fait chez nos voisins. Une proposition restée sans suite». En somme, et au train où vont les choses, le sport national continue de broyer son pain noir. Après les responsables techniques et les athlètes qui s'en prennent à l'actuelle démarche du sport, c'est au tour des arbitres de monter au créneau, et de remettre la stratégie actuelle de la FABB en question. « Le sport est un moyen pour s'épanouir, pas pour se créer des ennuis. L'adage qui dit que tout travail mérite salaire n'est apparemment point appliqué, du moins pas pour les arbitres.