Les protestataires ont procédés hier, à la fermeture du siège de l'APC. Ils demandent une enquête judiciaire pour mettre au clair les conditions dans lesquelles a été établie la liste des bénéficiaires. Les non bénéficiaires des logements sociaux de la commune d'Ain Lahdjer, située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Bouira, ne décolèrent pas. Ils protestent pour la dixième journée consécutive, pour réclamer l'annulation de la liste des bénéficiaires rendue publique la semaine dernière. Les protestataires ont procédés hier, à la fermeture du siège de l'APC. Ils demandent une enquête judiciaire pour mettre au clair les conditions dans lesquelles a été établie la liste des bénéficiaires. Les non bénéficiaires affirment que des noms de personnes étrangères à la commune figurent sur la liste. «Des bénéficiaires qui ne sont pas de la commune sont sur la liste, tandis que des demandeurs de logements d'Ain Lahdjer, connus de tous, ont été écartés. Nous voulons que toute la vérité sur cette liste soit révélée, et que tout le monde sache comment on a agi pour imposer des noms et en écarter d'autres», a déclaré un non bénéficiaire. D'autres ont affirmé que des familles vivent encore dans des maisons de terre, où les moindres conditions de vie sont inexistantes. Ainsi, les protestataires soulignent que les réponses des autorités de wilaya ne sont pas satisfaisantes. La commission de daïra, dépêchée il y a quelques jours pour réexaminer les dossiers des bénéficiaires, a été empêché d'accéder au siège de l'APC. De plus, ils interpellent le wali pour intervenir, mais d'abord, commencer par l'annulation pure et simple de la liste, et ensuite réétudier les dossiers des demandeurs. La tension ne fait que monter depuis plusieurs jours. Face à la sourde oreille des responsables locaux, les protestataires haussent le niveau des revendications en réclamant le départ du maire et des élus. «ces personnes sont à l'origine du malheur de la population de cette commune, nous n'avons pas besoin d'eux. Le peuple a voté pour eux pour le service, mais eux, ils lui tournent le dos», insistent les protestataires.