Le meneur de jeu de l'EN, Yacine Brahimi, ne cache pas sa joie et sa fierté d'avoir contribué à la première qualification de l'histoire au second tour de la Coupe du monde. Le maestro Brahimi espère rééditer l'exploit de Gijon ce lundi devant les Allemands. Ça y est, c'est fait, vous êtes au second tour du Mondial brésilien... C'est fabuleux. On a écrit une page d'histoire de notre pays, c'est vraiment exceptionnel ce qui nous arrive, c'est indescriptible. On est très fier de cet exploit. Ce n'était pas un match pour nous seulement, c'était pour tout le peuple algérien. On lui a promis cette qualification, on a fini par l'avoir. C'est magnifique. N'avez-vous pas douté après le but marqué d'entrée par les Russes ? On a encaissé un but d'entrée, mais on n'a pas douté ni paniqué. On a bien réagi surtout en deuxième mi-temps. Le coach nous a demandé de continuer à jouer notre jeu, de ne pas s'inquiéter. Il nous a dit qu'on allait marquer sur coup de pied arrêté. C'est ce qui s'est produit. Vous allez affronter l'Allemagne aux huitièmes de finale, c'est un remake du Mondial espagnol de 1982 ? On doit d'abord savourer cette historique qualification aux huitièmes de finale où on aura affaire à l'une des meilleures équipes au monde. On sera en position d'outsider et on va tout donner, comme d'habitude. Tout le monde parle de la victoire de 1982 contre l'Allemagne, on essayera de remettre ça ce lundi. On n'aura rien à perdre. Ce match coïncidera avec le début du mois sacré du Ramadhan... Le carême, c'est important pour nous. Chacun de nous peut faire ce qu'il veut, c'est personnel.