La Confédération africaine de football accorde un sursis jusqu'au 31 mars prochain à la fédération tunisienne pour se conformer aux recommandations du jury disciplinaire et de la Commission d'organisation, faute de quoi le Comité Exécutif de la CAF disqualifiera l'équipe nationale de la Tunisie de la prochaine édition de la CAN en 2017. Le président de la Fédération tunisienne, Wadie Jary, suspendu de toutes activités liées à la CAF, refuse toutefois de présenter des excuses à la CAF «quel que soit le prix à payer». Le président de la FTF, qui a tenu une conférence de presse vendredi soir au siège de la Fédération, estime que s'excuser est une pure humiliation. «Les excuses sont une humiliation et la révolution tunisienne est venue pour préserver notre dignité», a déclaré le fantasque Wadie Jary qui refuse même de signer la lettre d'excuses si le Bureau Fédéral de la FTF décide de s'excuser. «La décision de suspension de la Tunisie pour la prochaine édition ne me concerne pas personnellement mais est du ressort de la FTF qui doit prendre une décision à ce sujet après concertation avec les clubs tunisiens et l'autorité de tutelle. J'espère que le bureau fédéral ne présente pas des excuses et s'il le fait, je n'apposerai pas ma signature à la correspondance adressée à la CAF», a-t-il affirmé, tout en précisant que sa suspension par la CAF «ne touche en rien la FTF qui est habilitée à participer aux congrès de la confédération en sa qualité de membre». Le vice-président de la FTF, Maher Senoussi, a, quant à lui, fait remarquer qu'il n'existe pas dans les dispositions de la commission de discipline de la CAF «une disqualification de la CAN en cas de refus de présenter des excuses». Affaire à suivre…