Le président de la République du Zimbabwe et président en exercice de l'UA, Robert Mugabe, président en exercice de l'Union africaine (UA), a achevé jeudi une visite d'Etat de trois jours en Algérie. A son départ à l'aéroport international Houari-Boumediene, le président zimbabwéen a été salué par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le Premier ministre, Abdemalek Sellal, et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Lors de cette visite, M. Mugabe a été reçu par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il a déclaré à l'issue de cette audience que l'Algérie et le Zimbabwe œuvraient à contribuer au règlement des conflits en Afrique, à travers la mise en place de programmes au sein de l'Union africaine. «Face aux tentatives de déstabilisation et aux conflits que connaissent différentes régions d'Afrique, nous avons évoqué la possibilité pour nous (l'Algérie et le Zimbabwe) de contribuer au règlement de ces questions à travers la mise en place de programmes au sein de l'UA», a déclaré à la presse M. Mugabe au terme de son entretien avec Abdelaziz Bouteflika. Mettant en exergue le fait que les positions de l'Algérie et du Zimbabwe sont «identiques», il a signalé qu'il a abordé avec le président Bouteflika la question du Sahara occidental et les efforts déployés par les Nations unies. Insistant sur la «contribution autant que possible» de l'Algérie et du Zimbabwe quant à la résolution des conflits en Afrique, le président Mugabe a prôné l'adoption d'une approche de manière à parvenir à des solutions durables. Au sujet des relations bilatérales, il a relevé la «nécessité» pour les deux pays de continuer à raffermir les liens de coopération. Qualifiant les discussions entre les délégations des deux pays d'amicales et fraternelles, il a signalé la possibilité de mettre en place des joint-ventures, des sociétés et des projets communs. Le président du Zimbabwe a indiqué par ailleurs, «nous avons focalisé nos discussions sur les infrastructures, notamment la construction des routes, les chemins de fer à rénover ainsi que la possibilité de développer et de moderniser notre compagnie aérienne», précisant que les domaines de l'électricité et de l'énergie n'ont pas été en reste.