Les rangs de la sûreté nationale ont été renforcés au cours des cinq dernières années par près de 30 000 policiers à la faveur de sorties de promotions des différentes écoles de police et centres de formation à travers le territoire national, a indiqué hier un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Selon le communiqué, 29 876 policiers, dont 5004 lieutenants (257 femmes), 4048 inspecteurs, dont 297 femmes, et 20 824 agents, dont 2202 femmes, ont été formés durant la période allant de 2010 au premier trimestre 2015. Le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la sûreté nationale, qui a présidé 28 cérémonies de sorties de promotion avait indiqué que «l'intérêt accordé par la DGSN à la formation est dicté par la réalité de l'environnement national et régional qui exige une couverture sécuritaire exemplaire à travers chaque secteur de compétence des services de police». L'objectif «est de satisfaire les besoins de la société et assurer la paix et la quiétude et, par conséquent, contribuer au processus de développement national», a ajouté la même source. Les stages de formation suivis par les nouveaux éléments de la police, tous grades confondus, «sont le fruit d'une étude approfondie qui prend en compte les besoins, les méthodes, les infrastructures de communication, le contrôle et l'évaluation en vue d'améliorer et de moderniser les compétences de ces derniers». Selon le communiqué, le général-major, Abdelghani Hamel, a affirmé que la politique de formation adoptée par la DGSN se base sur l'utilisation de moyens pédagogiques modernes. La formation fondamentale «ne concerne pas les bénéficiaires de la formation continue et spécialisée qui englobe des concours pour la promotion des gardes et différentes spécialités dont la lutte contre la cybercriminalité, la police scientifique et technique, la vérification de l'authenticité des documents (passeports...), la lutte antidrogue et le trafic ...»