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«Nous avons des propositions pour booster l'économie du pays» Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur :
«Nous avons des capacités et des solutions scientifiques et globales pour produire toutes les semences et lancer la médecine personnalisée, afin de booster le développement économique du pays», a déclaré hier Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur, sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. Révélant les derniers résultats de recherche obtenus par son département, particulièrement dans le domaine de l'agriculture et de la santé, Aouarag a indiqué que l'agriculture est l'un des centres d'intérêt du département de la recherche au ministère de l'Enseignement supérieur, en la considérant comme l'enjeu n°1 pour le développement du pays. «Nous avons mis en place des plateformes de phénotypage à haut débit, qui nous permettent de produire des semences adaptées au climat. Nous pouvons produire tout type de semences in vitro», a révélé l'invité de la radio. A titre d'exemple, Aourag a expliqué que grâce à cette technologie, «nous pouvons produire 1 million de plants par an de palmiers-dattiers». L'exploitation de ces résultats dans le domaine de l'agriculture permettra de garantir la sécurité alimentaire, réduire la facture d'importation des semences et «créer plus de 50 000 emplois par an. Concernant le domaine stratégique de la santé, Aourag a indiqué que «les recherches de son ministère ont produit, également, des résultats en matière de prévention». «Nous proposons de faire du préventif à la place du curatif. Avec le séquençage du génome algérien, nous seront capables de définir la carte des prédispositions de chaque Algérien à telle ou telle autre maladie», a expliqué Aourag. Selon ce dernier, l'Algérie sera le 4e pays à mettre en place cette politique de médecine personnalisée, si le projet venait, bien sûr, à être mis en œuvre. Abordant la question du classement des universités, le même responsable a indiqué que «l'évaluation qualitative des universités et centres de recherche est un facteur essentiel de visibilité et de progrès qui contribue à asseoir les fondements d'une économie du savoir et de l'intelligence». Selon le dernier classement annuel du Webometric universitaire 2015, spécialisé dans le classement des universités sur la base de la production scientifique, l'excellence, l'innovation et le développement technologique, les universités algériennes ont réalisé «un saut qualitatif». Ainsi, l'Université de Sidi Bel Abbès a obtenu la 1781e place dans ce classement totalisant 24 320 universités à travers le monde, ainsi que l'université de Ouargla qui a accédé à la 1798e place, alors qu'elle occupait le 3621 rang en 2014. Des résultats qui sont le fruit des efforts consentis par le secteur pour se mettre au diapason des développements dans le monde, en se basant sur la performance dans le but de garantir une meilleure visibilité de l'université algérienne, au double plan régional et international. A cet égard, Aourag a assuré que «nous avons avancé l'hypothèse de placer au moins trois institutions algériennes dans le Top 1000 à l'horizon 2020». Ceci impliquera, selon lui, le plein engagement des responsables des entités de formation et d'enseignement supérieurs qui devront veiller à la mise en place d'une politique audacieuse de visibilité et de développement de contenus pour enrichir leur site web, construit aux normes de qualité et selon des standards universels. Les réseaux sociaux jouent un rôle très important pour créer une forte visibilité, a-t-il ajouté.