L'affaire du réseau international de trafic de près de 160 voitures de marque Audi, Mercedes, BMW, Renault et Peugeot, que la police judiciaire de la sûreté de wilaya a traitée en février 2013, a été renvoyée, hier, par la cour de justice de Sidi Bel Abbès. Les faits de cette importante affaire remontent à l'an dernier, lorsque Interpol a diffusé des informations sur un vol de voitures repéré par le système GPRS. Les détails de cette affaire ont même fait ressortir des véhicules acquis dans le cadre du dispositif Ansej, avec la complicité de courtiers. Lors des investigations des enquêteurs, le parquet de Sidi Bel Abbès a placé 44 individus impliqués, dont 36 courtiers sous mandat de dépôt, alors que 17 autres ont bénéficié de citation directe. Les auteurs principaux avaient réussi avec la complicité d'employés et de cadres de daïras, dont celles de Ben Badis, Sidi Ali Boussidi, Sidi Ali Ben Youb, Tabia et Mérine, ainsi que d'employés de l'APC de Béni Ameur, impliqués pour faux et usage de faux de cartes grises en vue de les revendre au nom des courtiers dans les marchés de ventes de véhicules hebdomadaires. Selon les services douaniers, le montant de l'amende s'élève à 253 milliards de centimes pour une valeur de 12 milliards de centimes, en plus de 78 véhicules non saisis par les services de la sûreté de wilaya, d'une valeur de 11,920 milliards de centimes. Quarante témoins ont été convoqués par la cour de justice, dont la moitié ne s'est pas présentée, hier, à la première audience. Un panel de 79 avocats a été constitué par les accusés et plus d'une soixantaine de victimes étaient présentes.