Le président du Comité international des Jeux méditerranéens, l'Algérien Amar Adadi, a plaidé samedi à Pescara (Italie) pour la «formation d'une nouvelle génération d'organisateurs algériens, susceptibles de faire des Jeux méditerranéens de 2021, à Oran, une totale réussite». La ville d'Oran (environ 450 km à l'ouest d'Alger) était en concurrence avec son homologue tunisienne de Sfax pour l'organisation de ces JM-2021 et c'est finalement elle qui a remporté le vote, le 27 août dernier, à la veille du coup d'envoi des JMP-2015, organisés du 28 août au 6 septembre à Pescara (Italie). «Certes, l'Algérie n'est pas une novice en la matière, puisqu'elle a déjà accueilli les JM de 1975. Malheureusement, la plupart des personnes qui ont contribué à la réussite de cette compétition ne sont plus de ce monde. D'où la nécessité pour nous de former une nouvelle génération d'organisateurs, susceptibles de faire au moins aussi bien que ses prédécesseurs», a déclaré Adadi à l'APS. Le président du Comité international des Jeux méditerranéens s'est, cependant, montré optimiste, affirmant que «la ville d'Oran, à travers les moyens dont dispose l'Algérie, a largement de quoi réussir l'organisation des Jeux méditerranéens de 2021. A condition d'en faire un objectif et d'établir un programme complet pour bien les organiser», a-t-il ajouté. Adadi s'est dit «apaisé» que le choix se soit porté sur Oran pour accueillir les JM-2021. Ajoutant qu'une «bonne organisation de cette compétition augmentera les chances de l'Algérie d'accueillir d'autres grands évènements». Concernant les Jeux méditerranéens de Plage, dans lesquels l'Algérie a moissonné un total de 10 médailles (ndlr : 2 or, 4 argent et 4 bronze), Adadi s'est dit «satisfait des résultats obtenus» surtout que «nos athlètes étaient engagés dans des disciplines sportives pas très populaires en Algérie». Le président du Comité international des JMP-2015, malgré l'ambiance festive à Pescara, a eu une pensée pour les harraga, dont beaucoup périssent noyés, en essayant de traverser clandestinement la mer Méditerranée à bord d'embarcations de fortune pour rejoindre l'Europe. «Ces horreurs se passent également en mer Méditerranée et la famille sportive, particulièrement dans la région, ne peut rester insensible. Le sport a toujours rapproché les hommes, au-delà des barrières de la culture, de la langue et de la religion. J'espère donc, qu'encore une fois, le sport parviendra à apporter l'espoir, particulièrement à la jeunesse», a souhaité Adadi. Le président du Comité international des Jeux méditerranéens a conclu en se disant «heureux que des pays comme la Libye et la Syrie aient pu participer aux jeux de Pescara, malgré les grandes difficultés qu'ils traversent en ce moment».