Le nouveau centre de soins du village Aït Saïd, dans la commune de Chabet El Ameur, au sud de la wilaya, n'est toujours pas ouvert. Les villageois ne comprennent pas les raisons de ce retard qui les pénalise. «Réaliser des infrastructures et ne pas les ouvrir est un acte inadmissible», selon un villageois qui assure que ce centre avait connu des retards énormes avant sa réalisation. D'ailleurs, selon notre interlocuteur, le projet d'une salle de soins dans ce village remonte à l'année 2006. Faute d'assiette de terrain et du manque d'engouement de certains élus de l'APC, le projet ne voit pas le jour, alors que d'autres structures de santé inscrites au même titre connaissaient des avancées importantes dans la réalisation. Ce n'est qu'en 2009 que le projet est réapparu. Son lancement a connu encore des retards. Et après plus d'une année, l'entreprise réalisatrice achève le projet. Reste sa réception par les services concernés. Les habitants réclament son ouverture afin d'en finir avec les déplacements vers le chef-lieu pour une simple injection. «Soins de proximité, dites-vous, que fait la direction de santé de la wilaya ?», s'interroge un villageois. Par ailleurs, plusieurs centres de soins dans cette commune, située à la frontière avec la wilaya de Tizi Ouzou, sont fermés depuis plusieurs années. Au village Amar Asefla, la salle de soins est fermée depuis les années 1990 pour insécurité alors que celle du village Aït Ali, nouvellement construite, est squattée par un citoyen.