Le Syndicat national des psychologues (Snapsy) a réussi enfin à «arracher» une audience avec le secrétaire général du ministère de la Santé. Rencontré hier lors du sit-in observé devant le siège du ministère, Khaled Keddad, président du Snapsy, était sur le point de rencontrer le représentant de la tutelle. «Nous avons enfin arraché une audience avec le secrétaire général du ministère de la Santé après quatre semaines d'attente. Nous allons négocier sur nos doléances dont la principale porte sur notre classification dans la catégorie 13», nous a-t-il indiqué. Actuellement, ils sont classés dans la catégorie 12. La satisfaction du Snapsy n'a pas trop duré puisque le ministère a refusé toute négociation sur la question de la classification de ce corps. En effet, il considère que le dossier est clos du moment qu'il (le ministère de la Santé) a signé un accord avec la Fonction publique portant classification des psychologues dans la catégorie 12. Le Snapsy, quant à lui, rejette d'une manière catégorique cette décision prise sans sa consultation. «Le ministère de la Santé et la Fonction publique se sont mis d'accord sur un autre classement des psychologues à la catégorie 12 sans notre consultation et consentement», a déploré encore le président du Snapsy. Ce dernier a rappelé encore une fois que le Syndicat des psychologues, qui se dit déterminé à aller jusqu'au bout de ses revendications, a saisi le président de la République ainsi que le Premier ministre par une correspondance dans laquelle il a énuméré ses préoccupations. Toutefois, la tutelle «a offert une chance» au Snapsy pour négocier sur d'autres revendications telles que le régime indemnitaire. Face à cette situation, le bureau national du Syndicat des psychologues a décidé de se réunir prochainement pour définir les prochaines actions à engager. «Nous ne comptons pas baisser les bras devant cette situation», a affirmé l'une des contestataires. Pour information, le sit-in d'hier a regroupé une cinquantaine de délégués de 25 wilayas dont Alger, Blida, Bouira, Oran, Tlemcen et Constantine. «Le veau se vend au poids, le psychologue au mois», «Une administration qui maltraite une profession», «Où est la prise en charge de la dimension psychologique des citoyens ?» sont, entre autres, les slogans scandés par les protestataires qui ont décidé d'annuler le sit-in prévu aujourd'hui devant le siège de la Fonction publique.