Les prix du pétrole ont atteint, hier, des nouveaux plus hauts en cours d'échanges. Ils poursuivent leur hausse après l'accord de l'Opep annoncé la semaine dernière pour limiter la production mondiale. Le marché est visiblement convaincu que l'Opep a réussi à transformer ses promesses en actes. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait plus de 55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance a atteint les 52,22 dollars. Les prix de l'or noir ont atteint leur plus haut niveau depuis 17 mois. Ce qui confirme que la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et non-Opep, pour limiter la production à 1,2 million de barils par jour, a eu son effet. Les pays producteurs non membres de l'Opep, qui vont joindre l'accord, devraient se réunir, vendredi 9 décembre, à Doha, au Qatar. Cette réduction de la production a pour objectif de parvenir plus rapidement à un rééquilibrage du marché qui souffre d'une surabondance de l'offre et ainsi de faire remonter les prix. Cependant, la limitation de la production de l'Opep et la hausse des prix qui en découle pourrait conduire les producteurs américains de pétrole de schiste à relancer leurs extractions, qui n'étaient plus rentables quand les cours étaient trop bas.