Comme si la valse des entraîneurs en football n'a point suffi, maintenant c'est au tour des coachs d'autres disciplines de subir les affres de leurs responsables. Ainsi, l'on apprend de sources fédérales que Mouloud Ikhedji, pourtant rappelé pour secourir une formation nationale en perte de vitesse, vient de se voir écarté de la sélection nationale messieurs. Celle-ci s'est vue éliminée du tournoi qualificatif pour le championnat d'Afrique des nations 2017 tenu à Tunis du 20 au 23 septembre 2017. C'est le bureau fédéral de la Fédération algérienne de volley-ball réuni en session extraordinaire qui a décidé de mettre fin au contrat du sélectionneur national Ikhedji Mouloud. Elle a, par ailleurs, désigné un trio d'entraîneurs composé de Kaci Mohand Saïd, Bouhala Salim, Mebarki Mustapha pour encadrer l'équipe seniors. Aussi, ce sont des secouristes qui en auront que jusqu'au 30 octobre courant. Ils en auront aussi que pour une durée de deux stages de préparation, le premier à Bejaïa du 29 septembre au 6 octobre et le second se déroulera du 6 au 16 octobre en Bulgarie ponctué de quatre matchs amicaux. Si la mayonnaise prend, ce n'est pas fortuit, c'est la cause de l'instabilité chez les techniciens qui règne aussi dans le secteur sportif. Celle-ci est générée avant et après les Jeux olympiques de Rio, en 2016, qui ont vu nos équipes nationales fléchir au moment où d'autres nations très mal en point en termes de résultats techniques, commençaient par reprendre du poil de la bête. Il y a, là, un problème dans la prise en charge de nos athlètes, engendrant des carences, lesquelles ont causé ces conséquences. Ce point empêchant l'évolution de la performance passe souvent inaperçu, il touche toutes les disciplines et pas uniquement le football. Après le départ en masse de nos techniciens vers des cieux plus cléments en termes de finances, la valse continue en Algérie. Si sur les 700 cadres ou plus, bon nombre d'entre eux ne disposent point de diplômes d'Etat, mais des diplômes de second plan ou non diplômés, ont toutefois, atterri en terres étrangères afin de bénéficier davantage de moyens, ceux exerçant en Algérie font de même. Ils préfèrent valser d'un club à un autre dans l'attente de se procurer un visa vers l'étranger. Ce phénomène nouveau s'explique par l'argent au détriment du progrès de l'athlète. Mais comment se dégager de ce problème devenu crucial ? Il est même inscrit dans la planification des responsables de clubs ou ceux des équipes nationales. Dans des pays huppés en termes de sport et de performance, des contrats en présence d'huissiers de justice sont signés, une manière de ne plus valser comme le font si bien nos entraîneurs. L'autre carence est que l'on continue de bricoler au détriment de la performance.