On les croise de plus en plus ces joggeurs prêts à tout pour courir sous la neige, le froid, la canicule. D'après la très sérieuse revue Behavioural Neuroscience, les joggeurs pratiquants sont atteints d'une addiction proche de celle des junkies. Le jogging, pratiqué régulièrement, provoquerait des pics d'adrénaline comparables à la prise d'héroïne. Le jogging crée une dépendance à l'origine d'un cocktail d'hormones détonants : des anti-douleurs, de l'adrénaline et de la dopamine (également sécrété pendant l'orgasme). Pas étonnant donc de ne plus pouvoir se passer de son jogging quotidien quand on y prend goût. D'après les auteurs de cette étude, les «joggeurs de l'extrême» sont même sujets à des hallucinations. Les plus atteints se réunissent dans une association «The Adrenaline Junkies». Tout un programme !