Depuis l'annonce des mesures incitatives pour les jeunes et les facilitations des procédures d'aide au financement des jeunes porteurs de projet, le siège de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) de Constantine connaît un engouement sans précédent. Ils sont des dizaines, voire des centaines, à observer une longue file d'attente devant le siège, sis à l'avenue Belouizdad, pour y déposer leurs dossiers, surtout lorsque les créneaux qui étaient fermés depuis plusieurs années ont été rouverts, comme celui du transport. Ces jeunes, sans emploi fixe pour la plupart, ne manquent pas d'idées et de projets qu'ils veulent réaliser. Cet engouement, selon la direction de l'antenne, a été perçu depuis l'annonce des deux principale dispositions prises dernièrement pour faciliter l'accès au crédit et à l'accompagnement Ansej et la levée du gel qui frappait une dizaine d'activités, comme le transport, la pâtisserie, la confection, la torréfaction. Il faut préciser que, côté banques, ces dernières sont tenues de notifier leur accord pour le financement des projets arrivés à maturité, dans les deux mois qui suivent la présentation des dossiers au comité de validation appelé également comité de sélection, de validation et de financement (CSVF), composé de représentants de l'Ansej, des cinq banques publiques, des chambres professionnelles (artisanat, agriculture, commerce et industrie), les impôts et d'autres en relation avec l'investissement. Les réunions dudit comité de validation et de financement des projets, qui étaient bimensuelles, sont devenues hebdomadaires, et ce, pour répondre à la forte demande actuelle.