Suite à une demande du FMI, dans le cadre de la contribution aux actions de la communauté internationale visant à endiguer l'impact de la crise économique et financière globale sur l'ensemble des pays, y compris l'Algérie, notre pays a décidé de participer à l'emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI), avec un montant de 5 milliards de dollars. Cette participation s'effectuera sous forme d'accord d'achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS). Le ministère des Finances et la Banque d'Algérie participeront à cet emprunt qui s'inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change. La Directrice générale du FMI, Mme Christine Lagarde, a salué, depuis Tokyo, la décision de l'Algérie de contribuer à hauteur de 5 milliards de dollars pour renforcer les capacités financières du FMI. «Je me réjouis des engagements pris par les autorités algériennes pour contribuer aux financements supplémentaires du FMI», a déclaré Mme Lagarde dans un communiqué publié par le FMI, lors de son assemblée annuelle qui a débuté mardi dernier et se poursuivra jusqu'à aujourd'hui à Tokyo. «L'Algérie se joint à une action concertée entre les créanciers importants pour s'assurer que le FMI dispose de ressources suffisantes afin de lutter contre les crises et promouvoir la stabilité économique mondiale», a souligné la directrice du FMI. Avant d'ajouter : «L'engagement de l'Algérie démontre sa volonté de soutenir l'effort de coopération en cours pour renforcer la stabilité économique et financière dans l'esprit du multilatéralisme.» Elle a précisé que «cet engagement financier de l' Algérie s'ajoute ainsi aux 456 milliards de dollars déjà promis par les pays membres pour renforcer la capacité du FMI à lutter contre la crise, portant, désormais, le montant global des engagements des créanciers à 461 milliards de dollars». Il y a lieu de rappeler que «le FMI avait lancé cet appel en avril 2011, dans le cadre du renforcement de ses ressources, un emprunt auprès des pays membres disposant d'une viabilité financière externe solide, dont l'Algérie, viabilité qui s'apprécie dans le contexte d'une gestion macroéconomique saine. Ces ressources sont mises à disposition pour la prévention et la résolution des crises et pour répondre aux besoins de financement éventuels de tous les pays membres du FMI dont notamment les pays de la zone euro qui traversent une grave crise financière. En conclusion, ce «pare-feu» permet, pratiquement, de conforter la capacité de prêt du FMI aux pays qui en ont besoin.