566 694 candidats, dont 175 072 libres ont entamé, hier, l'examen du baccalauréat dont le coup d'envoi officiel a été donné dans un lycée de la ville de Ouargla par le ministre de l'Education nationale. Toutes les conditions ont été réunies pour réussir ce rendez-vous, ont indiqué les autorités en charge de cette épreuve. Cet examen intervient au terme de moult péripéties et bras de fer qui ont marqué cette année scolaire entre la tutelle et les enseignants et entre le ministère et les élèves à propos des contenus des programmes d'enseignement et des seuils des cours proposés à figurer dans les sujets des épreuves. 1928 centres d'examen, répartis sur l'ensemble du territoire national, ont été réquisitionnés pour la réussite de ce rendez-vous. Hier, un tour du côté des centres d'examen nous a permis de constater un certain enthousiasme chez les candidats. Ils ont avoué que les sujets qui leur ont été proposés, outre le fait qu'ils avaient la liberté de choisir entre deux sujets, étaient abordables. «Nous espérons seulement que la correction sera à la hauteur de nos attentes. Il est de coutume de voir que quand les sujets sont abordables, la correction est très sévère», affirme Saïd, un jeune candidat en série langues. Le même son de cloche chez Sihem, qui ne manquera pas de signaler que le moment est venu de se libérer du stress généré par une année scolaire éprouvante et des révisions fastidieuses. «Aujourd'hui, nous sommes en plein dedans. Maintenant, il faut affronter l'épreuve et se mettre à espérer un succès. L'attente des résultats sera une autre épreuve, mais on saura la meubler», affirme-t-elle. Pour les enseignants affectés à la surveillance, le ton est à la mobilisation. Des contrôleurs que nous avons rencontrés sont unanimes à reconnaître que les conditions d'hébergement et de restauration qui leur sont offertes cette année répondent aux normes. «Nous sommes bien logés et bien nourris, cela nous permettra de mener à bien notre mission de surveillance et de contrôle au niveau des centres d'examen», affirment des contrôleurs Il y a lieu de signaler par ailleurs que 154 000 enseignants ont été mobilisés pour le bac, cette année, parmi lesquels 120 000 pour la surveillance et 340 00 pour la correction, répartis à travers les 1928 centres sur l'ensemble du pays et 53 centres de correction. Ce dispositif est complété par 30 000 observateurs (contrôleurs) qui veilleront à la régularité du déroulement des épreuves. En attendant le 7 juillet, jour de la proclamation des résultats, les candidats s'accordent à dire que le bac de cette année est entamé sous de bons auspices. «Pourvu qu'on n'assiste pas à des fuites de sujets et autres erreurs dans les feuilles de sujets, comme il a été constaté par le passé. Si tout se passe bien, on pourra dire que le baccalauréat 2013 aura été un tournant pour l'enseignement secondaire en Algérie», diront des élèves rencontrés non loin du lycée Lotfi d'Oran.